David Lappartient, président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), n’a pas réussi à sécuriser un surplus de financement de 500 000 euros pour le Club France, le futur site de célébration du sport français pour les Jeux olympiques et paralympiques. Il avait espéré que l’État puisse à consentir davantage de fonds pour aider à équilibrer le budget du Club. Cependant, l’État maintiendra son financement à 1 million d’euros pour le Club France Olympique et 700 000 euros pour le Club France Paralympique, comme confirmé par la ministre des Sports et des JOP, Amélie Oudéa-Castéra.
Lappartient avait précédemment exprimé sa préoccupation en mi-avril quant à la difficulté à finaliser un budget de 22 à 23 millions d’euros pour le Club France, qui sera situé à la Grande Halle de la Villette à Paris. En plus d’être le lieu de célébration pour les athlètes médaillés, le site offrira également des diffusions de compétitions et des initiations à diverses disciplines.
Initialement, un budget de 16,6 millions d’euros avait été proposé, avec le CNOSF et le Comité paralympique et sportif français (CPSF) apportant respectivement 4,5 millions et 2,5 millions d’euros. Cependant, Michel Cadot, le délégué interministériel aux JOP, avait déclaré en mars dernier devant les députés que le CNOSF peine à trouver des fonds privés. Il avait donc recommandé une approche collective pour combler le déficit de 3 à 5 millions d’euros dans le budget.
Dans le cadre d’une conversation sur le déséquilibre financier, M. Lappartient a souligné que les coûts de sécurité étaient plus élevés que prévus. Mais les revenus ont aussi été plus bas que les projections, principalement en raison du choix de certaines fédérations sportives d’établir leurs bases hors du Club France.
Les responsables ont admis que l’événement extraordinaire prévu pourrait entrainer un déficit financier. Cependant, ils ont également souligné qu’il reste encore des opportunités de générer des revenus, puisque la vente de billets a commencé seulement au milieu du mois d’avril et que la commercialisation des espaces VIP est toujours en cours.
Si le Club France est confronté à un déséquilibre budgétaire, le CNOSF, qui dispose d’autres revenus en plus du support de l’Etat, devra utiliser ses propres fonds pour compenser, selon le ministère des Sports et des JOP. Ce dernier a rappelé que le soutien qu’ils ont accordé au CNOSF cette année olympique est sans précédent.
En reconnaissance de l’année 2024, jugée « exceptionnelle » en raison des JOP, une subvention de 16,41 millions d’euros, en hausse de 5,4 millions par rapport à 2023, a été accordée au CNOSF et au CPSF pour la promotion du sport pour tous.
En plus du financement alloué au Club France, des fonds supplémentaires ont été libérés pour soutenir les dépenses associées à l’hébergement, au transport et à la restauration de l’équipe paralympique pendant les Jeux (3,1 millions d’euros), ainsi que pour les efforts de communication concernant les équipes françaises (0,5 million d’euros).
Pour plus d’informations sur les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, consultez notre couverture sur diverses sections :
– Sécurité :
On retrouve des informations sur le système de permission et de QR code nécessaire pour se déplacer lors des Jeux à Paris, le déploiement de mesures contre les drones face aux doutes quant à leur efficacité, l’examen des zones de sécurité pour la cérémonie d’ouverture, la préparation de la médecine d’urgence pour les Jeux, et les inquiétudes du système de santé de l’Ile-de-France face aux risques de cyberattaques.
– Transports :
En ce qui concerne les transports, la région Ile-de-France envisage de financer le transport des accrédités pendant les Jeux et les aéroports de Roissy et d’Orly se préparent pour les Jeux Olympiques et Paralympiques. Il y a aussi des inquiétudes sur les problèmes potentiels dans les transports en Ile-de-France et une analyse de la réalité des transports pendant les JO 2024 à Paris.
– Projet de construction :
Deux projets de construction en lien avec les Jeux sont toujours surveillés de très près. Le village olympique de Paris 2024 s’installe en Seine-Saint-Denis et fait l’objet d’une course logistique pour le Comité d’organisation.
Bernard Thibault a exprimé son objectif d’illustrer que les grands événements ne sont pas en contradiction avec des droits sociaux élevés pour les Jeux 2024. Léon Marchand, nageur français et l’espoir majeur pour des médailles, est actuellement en pleine préparation intensive avec son entraîneur Bob Bowman. Lucille Gicquel, membre de l’équipe française de volley, peaufine ses techniques en Turquie en préparation de la première participation olympique de l’équipe. Pour la première fois, aux Jeux paralympiques, Cyrille Chahboune et les volleyeurs français joueront assis. Janja Garnbret, considérée comme la « meilleure grimpeuse de tous les temps » en Slovénie, est une icône sportive. Clarisse Agbégnénou est en pleine préparation pour les jeux, ayant récemment tenu une inauguration avec ses fans. Les préparations pour le marathon ont entraîné des changements dans les routines d’entraînement des athlètes.
Avec la question de la présence des athlètes russes et biélorusses, le sort du mouvement sportif russe et sa participation aux jeux demeurent incertains. Les jumelles Maryna et Vladyslava Aleksiiva, prodiges de la natation synchronisée ukrainienne, souhaitent « montrer le visage combatif de l’Ukraine ». Thomas Bach, le président du Comité International Olympique, a noté que « L’agressivité du gouvernement russe envers le Comité, les Jeux et moi-même augmente chaque jour ».
Concernant la question de la billetterie, le défi logistique de distribuer les billets offerts par l’Etat et les collectivités locales au public se fait sentir. Le gouvernement rencontre des difficultés pour distribuer ses billets gratuits aux personnes en condition de handicap.
Le budget de l’organisation des Jeux est presque totalement financé, avec plus de 90 % des recettes déjà rassemblées, selon le Comité d’Organisation. Tony Estanguet, le chef du comité, a admis que les salaires des dirigeants ont augmenté. Pour réaliser des économies, les organisateurs demandent l’aide de diverses communautés partenaires.
Des enquêtes judiciaires sont actuellement en cours, ciblant Tony Estanguet et les « quatre mousquetaires » du Comité d’Organisation.
Concernant le relais de la flamme olympique, certaines communes sont mécontentes des demandes et des frais qu’engendre l’accueil de ce dernier.
Quant aux Jeux Paralympiques, le gouvernement est en mode d’accélération afin de rattraper les retards rencontrés en termes d’accessibilité.
Dans le département de Seine-Saint-Denis, les Jeux sont perçus de différentes manières : l’enthousiasme et l’inquiétude se côtoient. Le lycée professionnel Arthur-Rimbaud propose une « option JO » pour lutter contre le décrochage scolaire. L’ouverture du centre aquatique olympique offre une grande piscine à la population locale. En revanche, le club de rugby Red Star Rugby est privé de stade à cause des travaux pour les Jeux.
À Paris, les habitants craignent une « purge sociale » avec l’approche des Jeux. Certains étudiants ne savent pas encore où ils habiteront après que leurs logements ont été réquisitionnés. L’ouverture de l’Adidas Arena a été accueillie avec beaucoup d’enthousiasme.
Enfin, les Jeux ne se limitent pas à Paris et à la Seine-Saint-Denis. À Marseille, les politiciens rivalisent pour attirer l’attention olympique et les quartiers nord, bien que proches, semblent éloignés de cette effervescence.
Selon l’original, l’arrivée de la flamme olympique pour les Jeux Olympiques de Paris 2024 est prévue à Marseille. Avec seulement 55 jours restants, la Meuse cherche à stimuler ses résidents avant l’apparition de la flamme olympique. En Martinique et en Guadeloupe, la passion des jeux olympiques monte, bien qu’elles soient éloignées. Teahupoo en Polynésie se prépare à recevoir les Jeux Olympiques de 2024, tout en craignant une surfréquentation touristique.
Les questions environnementales sont au centre des préoccupations avec l’inauguration du bassin d’Austerlitz, qui vise à rendre la Seine baignable. La ministre des sports est convaincue que l’objectif de réduire de 75 % la pollution bactérienne dans la Seine sera atteint. Cependant, la possibilité d’une canicule estivale soulève des craintes d’un événement étouffant. Pourtant, Paris 2024 se fixe comme autre défi de réduire de moitié l’empreinte carbone des repas servis pendant les Jeux.
Alors que les défis sociétaux dévoilés par les Jeux demeurent, le recrutement persistant est un problème à moins de trois mois des Jeux. Un guide d’accessibilité aux Jeux pour les personnes handicapées est en cours de développement par le gouvernement. Malgré ces efforts, les opposants aux JO ont du mal à mobiliser le soutien. De plus, la réalité de la vie quotidienne dans une école de Montreuil contraste avec le glamour des Jeux. Dans le contexte du sport reconnu comme une cause nationale, l’état préoccupant des piscines en France soulève des questions.
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