L’entraîneur du Paris Saint-Germain, Luis Enrique, a exprimé une certaine fatalité en acceptant l’infortune de son équipe lors du match de demi-finale retour de la Ligue des champions, joué le 7 mai dernier à Paris. Face au Borussia Dortmund, son équipe a essuyé une défaite de 0-1, malgré l’optimisme dont ils avaient fait preuve – qui s’est avéré trop grand dans le rétroviseur. Le PSG a terminé la saison européenne sur une note amère, avec une défaite identique à celle de l’aller en Allemagne, six jours plus tôt.
C’est une répétition de l’année 2021, où Paris a également manqué la finale de cette compétition européenne de grande envergure. Cependant, cette fois, ce n’était pas l’équipe exceptionnelle de Manchester City qui les a arrêtés, mais une équipe solide et bien organisée du Borussia Dortmund, un mélange équilibré d’expérience, de jeunesse, de puissance physique et de rapidité.
Cette saison, le PSG a entamé un nouveau chapitre, avec une plus grande importance accordée au jeu collectif. Toutefois, face à cette nouvelle déconvenue, le club s’est une nouvelle fois rendu compte du travail considérable qui les attend avant de pouvoir construire une équipe qui pourrait triompher sur la scène européenne.
Au cours de cette mission, Paris a déjà captivé son public, initiant la soirée avec un enthousiasme palpable se dégageant autour du Parc des Princes et à l’intérieur. Cette anticipation était réciproque avec l’alignement de l’équipe parisienne, annonçant une bataille acharnée. Par rapport à la composition de l’équipe lors du match précédent, Luis Enrique a procédé à deux changements : en défense centrale, le prometteur brésilien Lucas Beraldo a remplacé Lucas Hernandez, qui était blessé, tandis qu’en attaque, le prolifique Gonçalo Ramos a pris la place de Bradley Barcola, laissant le flanc gauche à Kylian Mbappé, où il excelle. Deux décisions illustrant une stratégie définie : Enrique cherchait à contrôler le ballon et à dicter le rythme du jeu, quitte à risquer une défaite avec ses principes.
Un harcèlement plus intensif de Paris
Le début du match a largement validé ces stratégies, Paris ayant montré un contrôle supérieur à celui de la précédente rencontre. Au moins, les lacunes démontrées en Allemagne ont été partiellement rectifiées : grâce à un Ramos agressif, le harcèlement parisien était plus efficace – on a même vu Kylian Mbappé contribuer à cet effort, ce qui est plutôt rare. De son côté, le défenseur latéral Nuno Mendes, qui avait été malmené dans la Ruhr par le dynamique Jadon Sancho, a rétabli l’équilibre en remportant quelques duels, bien soutenu par les replis de Fabian Ruiz.
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