Victor Wembanyama, un basketteur français, s’est vu attribuer le titre de « rookie de l’année » le lundi 6 mai, selon une annonce de la NBA. Cette distinction vient confirmer sa première saison impressionnante avec les San Antonio Spurs dans la ligue de basket nord-américaine. Même Tony Parker, le célèbre basketteur français quadruple champion de la NBA, n’avait pas obtenu cette reconnaissance.
Wembanyama a été élu par un groupe de cent membres des médias qui suivent la NBA, succédant ainsi à Paolo Banchero, un ailier fort du Magic d’Orlando. Il devient le troisième Européen à obtenir ce trophée récompensant le meilleur débutant, suivant l’Espagnol Pau Gasol (2002) et le Slovène Luka Doncic (2019).
Malgré une performance collective décevante des Spurs, qui ont fini 14e sur 15 dans la Conférence Ouest, Wembanyama a su s’affirmer tout au long de l’année. À l’âbe de 20 ans, il a été drafté en première position par la franchise texane en juin 2023, confirmant un début réussi en NBA, répondant ainsi aux espoirs qu’il suscite.
Les données statistiques de Wembanyama, un débutant exceptionnel, ont fait taire les sceptiques. Il a surpassé Chet Holmgren, le pivot d’Oklahoma City. Holmgren, un Américain de 22 ans ayant des caractéristiques similaires à celles de Wembanyama (grand, 2,16 m, agile et précis), est pressenti pour être son futur grand adversaire, les deux ayant déjà été en compétition dans des tournois internationaux pour jeunes.
Même si Victor Wembanyama n’a pas remporté beaucoup de matchs avec les Spurs (22 victoires pour 60 défaites), son talent a brillé au sein de la NBA, gagnant rapidement l’admiration des admirateurs. Le joueur français est parmi les trois meilleurs défenseurs de l’année selon les statistiques des réseaux sociaux de la NBA, atteignant 1,3 milliard de vues, juste derrière les superstars LeBron James (1,9 milliard) et Stephen Curry (1,7 milliard).
Wembanyama, un élément clé du projet de reconstruction des San Antonio Spurs, a présenté des chiffres impressionnants pour un novice dans la ligue. Durant 71 des 82 matchs de sa franchise – bien qu’il ait dû se reposer pour des problèmes de cheville – il a maintenu une moyenne de 21,4 points, 10,6 rebonds, 3,9 passes et 3,6 contres. Ces chiffres le placent à la première place dans ce dernier domaine statistique pour toute la ligue.
En lice avec Rudy Gobert pour le prix du « meilleur défenseur de l’année », c’est le travail défensif palpable et spectaculaire de Wembanyama qui pourrait lui valoir une autre distinction, dès mardi. Ils sont trois finalistes pour ce prix, avec son compatriote Rudy Gobert et l’attaquant de Miami Bam Adebayo. Cependant, la compétition est beaucoup plus serrée face à ces joueurs All-Star chevronnés.
Rudy Gobert, un élément crucial de la meilleure defense de la NBA à Minnesota, en tête de la course au titre plus que jamais, a déjà remporté le prix trois fois (2018, 2019 et 2021). Adebayo, âgé de 26 ans, qui a été éliminé avec le Miami Heat au premier tour des playoffs par Boston, a été choisi par les États-Unis pour leur « équipe de rêve » pour les Jeux olympiques de Paris.
L’horizon prochain de Victor Wembanyama est Paris et les jeux olympiques, alors qu’il se repose actuellement pendant que les puissantes équipes de la ligue se disputent les séries éliminatoires. Il est indéniable que le titan sera convoqué le 16 mai par le sélectionneur Vincent Collet, qui voit en lui, son ancien joueur aux Metropolitans 92, un élément clé pour briller lors de ses premiers Jeux Internationaux Senior.
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