L’ex-footballeur retraité Jean-Pierre Papin, l’ex-basketteur Tony Parker et le rappeur Soprano figurent parmi les cent personnes qui porteront la flamme olympique à Marseille le jeudi 9 mai. Cette étape est le premier relais dans la course de la flamme qui culminera à Paris lors de l’ouverture des Jeux Olympiques 2024 le 26 juillet.
La flamme fera son apparition dans la deuxième plus grande ville de France le mercredi 8 mai après avoir voyagé pendant douze jours à travers la Méditerranée à bord du Belem, un trois-mâts. Le premier à porter la flamme sur le sol français sera le nageur Florent Manaudou. Le chaudron olympique sera allumé aux environs de 19h45.
Le jeudi 9 mai, le flambeau traversera Marseille, ville qui, avec Paris, sera le seul point de passage en France durant une journée complète. La flamme sera passée en relais à travers huit segments, chacun représentant un lieu emblématique de la ville. Le relais débutera à la basilique Notre-Dame-de-la-Garde qui surplombe la Méditerranée et finira au Stade-Vélodrome.
D’autres figures notables participeront au relais, comme Valentin Rongier, capitaine en titre de l’Olympique de Marseille, Didier Drogba, autre figure emblématique du club, Louisa Necib, marseillaise et ancienne numéro 10 de l’équipe féminine de football française, les nageurs retraités Fabien Gilot et Frédérick Bousquet, et le chef étoilé Alexandre Mazzia.
En plus des athlètes et artistes célèbres, des acteurs civiques remarquables porteront également la torche, comme Nathalie Paoli, co-fondatrice de l’association Le Point rose, un organisme qui aide les parents en deuil à retrouver résilience et joie de vivre.
Selon cette mère qui s’est confiée à l’AFP, la perte d’un enfant fait chanceler le feu vital dans le coeur des parents. Sa propre fille Carla-Marie, tragiquement emportée par une tumeur à 9 ans, rend cette réalité particulièrement poignante. Elle souligne l’importance critique que ces parents qui ont subi une telle épreuve maintiennent cette flamme vitale en eux. Il est donc d’autant plus symbolique pour elle d’être une personne qui porte la flamme olympique. En associant le symbole de la flamme aux enfants perdus trop tôt, elle affirme qu’ils continuent d’illuminer la vie de leurs parents. Par son travail avec l’association Le Point Rose, située près de Marseille, elle a été le soutien de centaines de parents endeuillés.
Pour tout découvrir sur les Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, voici une série de contenu :
– Sécurité : Analyse détaillée des périmètres sécuritaires de la cérémonie d’ouverture; la préparation de la médecine d’urgence pour les Olympiques; la peur croissante du système de santé français face au risque de cyberattaques durant les Jeux; les menaces numériques pesant sur les Jeux de Paris – cyberattaques, escroqueries, fausses informations; les précisions de Gérald Darmanin sur le dispositif sécuritaire (QR code, périmètre antiterroriste) pour la cérémonie d’ouverture; la préparation des JO face au risque d’épidémies.
– Transports : Les enjeux des aéroports de Roissy et d’Orly face aux Jeux; Les problèmes éventuels des transports en Île-de-France; le défi de tenir les promesses ambitieuses des transports pendant les JO 2024 à Paris; le défi pré-JO du système de transport de Paris.
– Travaux de construction : La piste de BMX aux JO, est-elle un avantage injuste pour l’équipe française?
Le village olympique de Paris 2024 s’est installé en Seine-Saint-Denis, déclenchant une véritable course contre la montre logistique pour le Comité d’organisation. Bernard Thibault a déclaré que leur but pour ces Jeux est de prouver que les grands événements peuvent coexister avec des droits sociaux élevés.
Quant à la préparation des athlètes, Lucille Gicquel, volleyeuse, perfectionne ses compétences en Turquie avant le grand défi olympique de l’équipe de France. Pour les premiers Jeux paralympiques de Paris, Cyrille Chahboune et l’équipe de volley française s’assiéront pour la première fois.
L’été 2024 pourrait voir l’ascension de Janja Garnbret, la « meilleure grimpeuse de tous les temps », déjà une icône en Slovénie. Entre temps, Clarisse Agbégnénou profite d’une inauguration et de l’affection du public avant sa dernière préparation olympique.
Le parcours du marathon a perturbé le programme d’entraînement des sportifs. Cependant, avec seulement quatre mois à attendre, Léon Marchand, « le roi de la natation », est prêt pour les JO de Paris.
Il y a encore des questions concernant la capacité de la France à se distinguer au classement des médailles. En outre, Simone Biles, l’icône de la gymnastique, se prépare pour Paris 2024, malgré ses craintes de vieillissement et de risque.
La participation des athlètes russes et biélorusses aux Jeux soulève également des inquiétudes. En Russie, un débat intense entoure sa participation aux JO. Thomas Bach, le président du CIO, déclare que l’agressivité du gouvernement russe s’intensifie chaque jour.
La billetterie populaire de l’Etat et des autorités locales doit relever le défi de la logistique. Le gouvernement a de la peine à distribuer ses billets gratuits aux personnes handicapées.
Le budget des Jeux reste également une question cruciale.
Le Comité d’organisation affirme que plus de 90% de son budget est déjà sécurisé. Tony Estanguet, le chef de l’organisation du Jeu affirme qu’il y a eu une augmentation des salaires au sein de la direction. Dans le but de faire des économies, les organisateurs de l’événement cherchent de l’aide auprès des collectivités partenaires. Par ailleurs, des enquêtes judiciaires sont en cours et Tony Estanguet est sous l’examen de la justice. Les « quatre mousquetaires » du comité organisateur sont désormais dans le collimateur du PNF.
La question de la torche olympique inquiète certaines communes en raison des contraintes et des coûts associés à son accueil.
A propos des Jeux paralympiques, le gouvernement a décidé d’augmenter ses efforts pour combler les retards d’accessibilité.
La Seine-Saint-Denis n’est pas en reste avec des initiatives comme une « option JO » au lycée professionnel Arthur-Rimbaud de La Courneuve pour lutter contre l’abandon scolaire, une piscine olympique pour la région, et des préoccupations sur la transformation du parc Georges-Valbon.
Cependant, les résidents de la région ont des sentiments mitigés, certains affichant de l’enthousiasme tandis que d’autres expriment des inquiétudes.
Concernant Paris, des préoccupations sont en suspens avec les logements réquisitionnés, et les associations caritatives craignent un « nettoyage social » à l’approche des Jeux. Malgré cela, l’inauguration de la nouvelle salle Adidas Arena a été chaleureusement accueillie. Enfin, il est important de noter que cette événement ne se limite pas à Paris et à la Seine-Saint-Denis, comme en témoigne l’enthousiasme de Marseille pour l’arrivée de la flamme olympique.
L’excitation olympique gagne du terrain en Martinique et en Guadeloupe, tandis qu’en Polynésie, Teahupoo se prépare à accueillir les Jeux Olympiques de 2024, bien que craignant une hausse du tourisme.
– Problèmes environnementaux
La ministre des sports assure que l’objectif d’une réduction de 75% de la pollution bactériologique du Seine sera réalisé. La menace d’un été caniculaire crée la crainte de Jeux Olympiques étouffants. La Division par deux de l’empreinte carbone des repas fournis pendant les jeux est l’un des principaux défis de Paris en 2024. Les organisateurs des JO se demandent comment gérer une canicule cet été.
– Les enjeux sociétaux soulignés par les Jeux
Des problèmes de recrutement persistent à moins de trois mois avant les Jeux Olympiques. Le gouvernement met en place un guide pour faciliter l’accès aux Jeux pour les personnes en situation de handicap. Les opposants aux JO ont du mal à mobiliser. Loin du luxe des Jeux olympiques, la réalité des cours d’éducation physique et sportive dans un collège de Montreuil pose question. Avec le sport comme cause nationale, la situation critique des piscines en France est préoccupante.
Réutilisable.