C’est en 1896 que tout a commencé, dans le cadre historique du Stade panathénaïque. C’est là qu’ont vu le jour les premiers Jeux olympiques modernes à Athènes. Vendredi 26 avril, la France fut officiellement confiée avec la flamme olympique. En considérant les gradins qui peuvent contenir jusqu’à 80 000 spectateurs, Tony Estanguet, président du Comité d’organisation des JO de Paris, n’a pas manqué de faire remarquer que cet endroit représente le « symbole du lien entre les Jeux antiques et les Jeux modernes, visible sur toutes les médailles attribuées aux champions ».
Dans un ciel radieux, 150 étudiants du lycée français Eugène-Delacroix d’Athènes ont inauguré l’événement. Ensuite, Nana Mouskouri a entonné les hymnes nationaux français et grec, tandis que Nikos Aliagas, animateur franco-grec, présidait la cérémonie.
Gabriella Papadakis, danseuse sur glace et médaillée d’or aux Jeux de Beijing en 2022, qui a également des origines grecques, a porté la flamme lors des derniers relais. Elle est une « championne symbolisant l’union entre les deux pays ». La flamme fera son entrée en France, le 8 mai, à Massalia (Marseille), une ancienne colonie grecque fondée en 600 avant J-C.
Depuis la guerre d’indépendance de Grèce contre les Ottomans (1821-1829), au cours de laquelle la France a appuyé les Grecs, la relation entre les deux nations a toujours été solide. Pierre de Coubertin, un Français, est le fondateur des Jeux olympiques modernes, ayant été inspiré par les jeux antiques d’Olympie, dans le Péloponnèse.
« Annonce d’une nouvelle norme pour l’organisation ».
Le ministre des sports, Amélie Oudéa-Castéra, qui a récemment fait son deuxième voyage à Athènes en l’espace de seulement onze jours, a exprimé une profonde émotion en se tenant dans le stade. Elle a souligné la collaboration diversifiée entre la France et la Grèce. Parallèlement à l’invitation de treize policiers grecs pour les Jeux Olympiques en France, elle a également évoqué son désir d’établir une meilleure alliance sportive pour soutenir les équipes grecques, qui sont souvent mal équipées pour une préparation adéquate en raison de l’absence d’installations appropriées dans leur pays.
Oudéa-Castéra a fait part de son espoir que ces jeux diffuseraient un message global de paix et d’harmonie. Elle a également mis l’accent sur le dispositif de sécurité impressionnant prévu, avec « jusqu’à 45 000 » membres des forces de police déployés pour la cérémonie d’ouverture à Paris, y compris 2 000 policiers étrangers.
Il reste encore 53,22% de cet article à lire. Ceci est réservé uniquement aux abonnés.