Laurent Nuñez a annoncé, le jeudi 25 avril, les diverses zones de sécurité envisagées pour la cérémonie d’inauguration des Jeux Olympiques à Paris, le 26 juillet. Ces dernières seront établies à partir du 18 juillet, soit huit jours avant le début de l’événement, et seront renforcées le jour même. Les détails sur l’ensemble du dispositif et les forces engagées (comme la police et la gendarmerie) seront révélés plus tard, en association avec le Ministre de l’Intérieur, a mentionné le préfet de police de Paris lors d’une conférence de presse.
Donc, ce qui était présenté le jeudi n’était que les « plans d’occupation du sol », en d’autres termes, les zones où il sera difficile, voire impossible, de se déplacer dans les rues concernées de la capitale. Laurent Nuñez a prévenu que pour entrer dans ces zones, des justificatifs seront requis. Deux zones seront établies près de la Seine. La zone de protection anti-terroriste, dont les règles de mouvement applicables aux sites de compétition avaient été expliquées par la Préfecture de police fin novembre, avant d’être assouplies début mars suite à la protestation des résidents et des commerçants locaux.
À partir du 18 juillet, l’accès ne sera autorisé qu’aux piétons, aux cyclistes et à différents véhicules motorisés bénéficiaires d’exemption spécifique, après une vérification. Ces exceptions comprennent les résidents possédant un parking, les véhicules d’urgence et de livraison. Passé 13 heures le jour de la cérémonie, seuls les véhicules officiels et de secours seront autorisés. Quiconque souhaitera pénétrer dans la zone de protection devra fournir un billet pour la cérémonie ou un laissez-passer numérique (sous forme de code QR), obtenu suite à une enquête administrative sur une plateforme en ligne à partir du 10 mai.
Le périmètre de protection antiterroriste englobera tous les bâtiments le long de la Seine qui ont une vue sur elle, selon Laurent Nuñez. Ce périmètre touchera environ 20 000 résidents et commerçants, a déclaré la maire de Paris, Anne Hidalgo, lors d’une conférence de presse en présence de Marc Guillaume, Préfet de la région Ile-de-France, et Tony Estanguet, Président du Comité d’organisation de Paris 2024.
Paris sera divisé en deux pendant huit jours. Le second périmètre de sécurité (désigné comme « rouge ») sera moins restrictif. Aucune circulation motorisée ne sera autorisée, mais les piétons et les cyclistes pourront passer librement. Seulement, une preuve et non un code QR sera exigée par la police à des fins de vérification. À partir de 13 heures le 26 juillet, les exceptions ne seront plus possibles, sauf pour les véhicules autorisés et d’urgence.
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