Catégories: Sport
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18 avril 2024 9 h 09 min

« Paris 2024: Jeux dans les écoles »

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En 2022-2023, une jeune fille de 7 ans nommée Sarah, vivant à Paris, a étudié dans une salle de classe mixte CE1-CM2. Cependant, ce qui a marqué les esprits c’est qu’elle faisait partie de la « classe olympique » de l’école A située au 10, rue Lambert, dans le 15e arrondissement de Paris. Des matchs de rugby en fauteuil, une rencontre avec la judokate Clarisse Agbégnénou, une visite au Musée olympique de Lausanne, en Suisse, sont parmi les nombreuses sorties et activités auxquelles elle et ses camarades de classe ont participé en rapport avec les Jeux olympiques et paralympiques (JOP), supervisées par un professeur « dynamique et féru de sport », comme le souligne Aurélien, le père de Sarah.

Cependant, la jeune fille ne semble pas avoir retenu grand-chose des événements de Paris en 2024, qu’elle n’a d’ailleurs pas l’intention de suivre, si ce n’est la diversité des sports représentés. Sa propre activité sportive n’a pas augmenté et elle n’a pas été inspirée pour pratiquer le judo après sa rencontre avec une championne de la discipline. Mais cela n’a pas d’importance : son père voit cela comme une « belle opportunité ».

La classe olympique n’a pas été créée à l’approche des JOP. Elle a été mise en place en 2012 par le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) dont l’objectif est de « favoriser la culture et les valeurs olympiques parmi les étudiants du primaire et du secondaire et de les utiliser comme un véritable outil d’apprentissage », explique Véronique Moreira, vice-présidente du CNOSF en charge des affaires éducatives.

Au cours de cette année, 3 332 classes ont adopté l’esprit olympique, impliquant environ 82 000 étudiants. Bien que ces statistiques ne soient pas étonnantes compte tenu du fait que la France compte 12 millions d’étudiants, de l’école maternelle au lycée, il y a une hausse significative. En 2022-2023, on dénombrait seulement 1 054 classes olympiques avec 24 627 élèves concernés. L’influence des Jeux de Paris 2024 sur cette augmentation est évidente.

« L’accent n’est pas mis sur la compétition »

Cette année, à l’école maternelle Louis-Aragon d’Hermes, une petite ville de l’Oise, toutes les classes sont olympiques. Les enfants ont eu de nombreuses opportunités d’apprendre sur le sport à travers diverses activités, comme des randonnées contées, des rencontres avec le club de gymnastique local, ainsi que des visites d’athlètes et de para-athlètes dans leurs classes.

« Au-delà de l’événement de cet été et de la nouvelle année scolaire, l’objectif est de souligner l’importance de l’exercice physique et d’encourager l’auto-amélioration », déclare Cyril Plé, qui est à la fois le directeur de l’école et le vice-président du comité olympique et sportif des Hauts-de-France.

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