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16 avril 2024 14 h 10 min

« CGT alerte sur conditions sociales Paris 2024 »

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La Confédération générale du travail (CGT) choisit les cent jours précédant l’inauguration de Paris 2024 comme moyen de pressurer le gouvernement. Une marche au flambeau, coordonnée en fin de journée le lundi 15 avril, a réuni plusieurs centaines d’employés de l’industrie commerciale et de service, ainsi que des fonctionnaires à Paris. Ils ont exprimé leur mécontentement face aux violations du droit du travail pendant les Jeux olympiques et paralympiques (JOP), demandant entre autres une prime spéciale.

Portant des gilets rouges et sifflant en groupe, des individus de différents secteurs, tels que la sécurité, l’administration, la restauration, l’hôtellerie et le commerce de détail, ont protesté du Opéra Garnier à l’Hôtel de ville. Leur message fort était « aucun recul social pendant les JO », selon l’Agence France-Presse. Ils ont arboré des torches, symbolisant la flamme olympique, et ont marché derrière une banderole qui promet une « crise sociale » si « la flamme des JO incendie le code du travail ».

Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, a détaillé devant la foule que les employeurs et l’Etat ont exigé que leurs employés mobilisés pour les JO travaillent les dimanches et les nuits, abandonnent leurs congés pendant la période précédant et pendant les Jeux, et augmentent le personnel en région parisienne sans assurance d’un logement. Elle a averti que « la CGT ne le tolérera pas ». « Nous défendons nos droits, nous soutenons les JO et nous ne devons pas sacrifier nos droits à cause des JO », a déclaré Binet, exhortant le gouvernement à planifier une discussion sur l’organisation des Jeux le plus tôt possible.

La dirigeante de la CGT a rappelé au cours d’une interview matinale sur France 2 l’importance d’une réunion pour discuter des conditions sociales d’organisation des Jeux Olympiques. Elle a souligné que les jeux devraient être exemplaires socialement et écologiquement, respectant pleinement le cahier des charges. Malgré les efforts de la CGT pour instaurer une charte sociale, Mme Binet exprime son inquiétude car elle pense que cette charte n’est plus respectée faute de négociations dans les secteurs public et privé. En conséquence, elle demande l’octroi d’une compensation pour les travailleurs des JO, similaire à celles accordées aux policiers et aux douaniers. Le 17 janvier, des centaines de personnes se sont rassemblées devant le siège du comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques à Saint-Denis pour le même sujet. Malheureusement, pour lire le reste de l’article, soit 16,43 %, il faut être abonné.