La SETE (Société d’exploitation de la tour Eiffel) et le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques ont annoncé le 8 avril à l’Agence France-Presse que les cinq anneaux olympiques orneront la tour Eiffel à partir de ce printemps. Ces anneaux, qui symbolisent les cinq continents, démontrent l’universalité des sports. Ils seront placés sur le côté de la tour donnant sur la Seine, selon Jean-François Martins, président de la SETE. Les travaux d’installation commenceront à la fin d’avril.
Ces anneaux, qui sont traditionnellement exposés sur un célèbre monument de la ville hôte pendant les Jeux, occupera une place de choix lors de la cérémonie d’ouverture se déroulant sous forme de parade nautique sur la Seine.
Dans un autre lieu, le Jardin des Tuileries, situé entre le Louvre et la place de la Concorde et ouvert au public, accueillera la vasque olympique et la flamme olympique.
De plus, la tour Eiffel sera représentée sur 24 millions de pièces commémoratives de 2 euros, qui seront mises en circulation en juin par la Monnaie de Paris, en l’honneur des Jeux Olympiques de 2024.
Concernant les différents aspects des Jeux Olympiques de Paris 2024, divers sujets ont été explorés tels que la sécurité, la préparation pour le risque d’épidémies, la menace terroriste en France, les entreprises d’Ile-de-France qui s’organisent en vue des Jeux olympiques et paralympiques, le futur des transports et le village olympique de Paris 2024 qui sera situé en Seine-Saint-Denis.
Le Comité d’organisation du village olympique se prépare pour une course contre la montre logistique. Bernard Thibault a déclaré que l’un des objectifs principaux pour les Jeux de 2024 est de démontrer qu’il est tout à fait possible de gérer de grands événements tout en respectant des normes sociales élevées. Les athlètes s’engagent actuellement dans les préparatifs intensifs pour ces Jeux, Clarisse Agbégnénou étant l’une des plus remarquables, avec une foule de supporteurs présents lors de la cérémonie de sa préparation finale.
Le tracé du marathon a nécessité un ajustement des routines d’entraînement des athlètes. A quelques mois des Jeux, Léon Marchand, qualifié de « roi de la natation », montre tous les signes positifs. Pour préparer les athlètes français au tir à l’arc, une simulation de tournoi olympique a été organisée.
Certaines questions demeurent toutefois, en particulier concernant les chances de la France de réussir dans le classement des médailles et la présence des athlètes russes et biélorusses. La Russie et le CIO réactivent l’antagonisme caractéristique de la guerre froide sportive mondiale. En outre, le président du CIO, Thomas Bach, a fait part de sa préoccupation quant à la croissance de l’hostilité de la Russie envers lui, le Comité et les Jeux.
En ce qui concerne la distribution des billets, le gouvernement éprouve des difficultés à attribuer ses billets gratuits aux personnes handicapées. Néanmoins, le budget semble être sous contrôle, le Comité d’organisation ayant annoncé qu’il avait déjà sécurisé plus de 90% de ses recettes. Malgré une augmentation des salaires des dirigeants, Tony Estanguet, membre de ce comité, confirme ces déclarations.
A la recherche d’économies, les responsables des Jeux cherchent le soutien de communautés collaboratrices. Des investigations juridiques sont en cours. Tony Estanguet, le directeur des Jeux, est maintenant dans le collimateur de la justice. Les « quatre mousquetaires » du comité organisateur sont visés par le PNF.
Quant au passage de la flamme olympique, certaines municipalités sont agacées par les demandes et les dépenses associées à la réception du relais de la flamme. En ce qui concerne les Jeux paralympiques, le gouvernement met les bouchées doubles pour rattraper les retards d’accessibilité.
La Seine-Saint-Denis et les Jeux sont dans une relation compliquée. La Courneuve oscille entre excitation et préoccupation concernant la transformation du parc Georges-Valbon. Le Red Star Rugby de Saint-Ouen a été privé de stade à cause des Jeux. Une île, un maire écologiste, et « la chance » de bénéficier des bénéfices des Jeux.
Paris se prépare pour les Jeux. Les groupes de lutte contre la pauvreté craignent un „nettoyage social“ à l’approche des Jeux. L’inauguration de l’Adidas Arena, le nouveau stade porte de la Chapelle, a été accueillie avec enthousiasme.
Les Jeux ne sont pas limités à Paris et à la Seine-Saint-Denis. Marseille compte sur l’arrivée de la flamme olympique pour susciter l’intérêt pour les Jeux. En Martinique et en Guadeloupe, l’excitation olympique augmente bien que distance. En Polynésie, Teahupoo est ravie d’accueillir les Jeux olympiques 2024 mais craint une surfréquentation touristique.
Enfin, il y a des préoccupations environnementales. Le risque d’un été caniculaire fait craindre des Jeux olympiques étouffants. Paris 2024 relève un autre défi: réduire de moitié l’empreinte carbone des repas servis durant les Jeux. La question se pose de savoir comment les organisateurs des JO prévoient de faire face à une canicule cet été.
Les problématiques sociétales que les Jeux soulignent sont loin de l’éclat des JO, illustrées par la situation actuelle des cours d’EPS dans un collège de Montreuil. De plus, avec le sport considéré comme une importante cause nationale, l’état alarmant des piscines en France fait également partie des préoccupations. Il est ouvert à tous de contribuer et de réutiliser ce contenu.
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