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5 avril 2024 19 h 13 min

« Préparation olympique inhabituelle des Françaises »

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Avant l’ouverture du tournoi olympique contre la Colombie le 25 juillet à Décines-Charpieu (Rhône), l’équipe féminine française de football a un emploi du temps bien rempli. Entre le 5 avril et le 16 juillet, elles ont six matchs qualificatifs pour l’Euro 2025 à jouer, dont deux rencontres doubles contre des géants européens – la Suède et l’Angleterre. «Il est difficile de se concentrer sur les Jeux olympiques car la préparation est spéciale. Elle comprend des matchs très tendus et impératifs », admet Eugénie Le Sommer, la vice-capitaine des Bleues. « Il n’est pas possible de faire des prédictions et c’est plus difficile de tenter de nouvelles stratégies. »

Le vendredi 5 avril, l’équipe d’Hervé Renard affronte l’Irlande à Metz (le match commence à 21 h 10). Quatre jours après, elles se rendent chez les Scandinaves, qui se sont classées troisièmes à la Coupe du Monde 2023. Après cela, deux matchs importants auront lieu le 31 mai et le 4 juin, contre les championnes d’Europe en titre, les Three Lionesses, qui étaient également finalistes de la Coupe du Monde en Australie. Ensuite, elles joueront à nouveau contre la Suède le 12 juillet, et finiront la série le 16, contre les Girls in Green à Dublin, moins de dix jours avant le début des Jeux.

En outre, beaucoup de joueuses françaises auront également des matchs importants avec leurs clubs. Les joueuses du Paris Saint-Germain et de l’Olympique lyonnais joueront en demi-finales de la Ligue des champions les 21 et 28 avril, avec la finale prévue pour le 25 mai. De plus, les joueuses sélectionnées qui jouent dans les quatre meilleurs clubs du championnat devront également participer aux nouveaux playoffs de la D1 Arkema, les 12 et 17 mai.

La joueur lyonnaise, Le Sommer, s’interroge sur le double rassemblement crucial prévu en juillet. Elle s’inquiète de l’organisation des deux matchs, contre la Suède le 12 et contre l’Irlande le 16, qui, selon elle, ne devraient pas être programmés. Le problème n’est pas tant le nombre élevé de matchs, mais plutôt leur timing, compte tenu de leur importance. Le Sommer, la meilleure marqueuse de l’équipe nationale avec 93 buts, estime qu’après une compétition, c’est le temps des vacances. Toutefois, savoir qu’elle doit jouer pour la qualification à l’Euro quelques jours après son retour lui donne à peine le temps de se reposer.
Les 18 joueuses sélectionnées pour les Jeux, aidées par quatre suppléantes, auront un peu de temps pour se relaxer après le deuxième match contre l’Angleterre le 4 juin, avant le début de la préparation olympique le 24 juin. Le staff des Bleues espère aborder au mieux le début des qualifications pour les Jeux Olympiques. Laurent Bonadei, l’assistant d’Hervé Renard, souligne qu’ils chercheront à accumuler autant de points que possible dans les quatre premiers matchs afin de relâcher un peu la pression pour les matchs de juillet. Cependant, si la France n’a pas obtenu son ticket pour l’Euro d’ici là, il refuse d’exclure l’idée de « sacrifier » l’un des deux derniers matchs de qualification.

Laurent Bonadei confirme que les prochains matchs contre la Suède et l’Irlande seront pleinement intégrés dans la préparation pour Paris 2024, même si les opportunités d’expérimentation seront moindres qu’en cas de matchs amicaux. Ces matchs offriront également la chance de faire des ajustements tactiques mineurs, à la recherche des meilleures synergies entre les joueuses, selon Hervé Renard.
Tout le personnel et les joueuses sont d’accord sur le fait que l’affrontement avec les meilleures équipes est bénéfique. Comme l’exprime Eugénie Le Sommer, c’est une façon de « savoir où vous en êtes et de progresser. » Selma Bacha, sa coéquipière, est d’accord en soulignant que des qualifications difficiles pour l’Euro vont les aider à se préparer aux Jeux, où toutes les équipes sont fortes. Laurent Bonadei espère aussi que ces matchs seront une bonne préparation pour l’intensité des Jeux olympiques.
À Paris, les finalistes malheureuses de la Ligue des Nations (qui ont perdu 2-0 contre l’Espagne) rencontreront l’élite du football féminin. Le tournoi, réduit à douze équipes, rassemblera les meilleures joueuses du monde sans restrictions d’âge, contrairement aux règles appliquées dans le football masculin. L’Angleterre et la Suède, parmi d’autres, n’ont même pas réussi à se qualifier, soulignant la compétitivité du tournoi.
Pour plus d’informations sur les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, consultez nos contenus sur la sécurité, la préparation aux épidémies et l’augmentation des menaces terroristes en France. Nous abordons également les questions de transport.

Les entreprises de la région parisienne se préparent pour les Jeux Olympiques et Paralympiques. On s’interroge sur l’état des transports en Île-de-France pendant cette période. Les préparatifs pour les JO de Paris 2024, notamment l’aménagement du village olympique en Seine-Saint-Denis, sont en cours.

Bernard Thibault, membre du Comité d’organisation, affirme leur objectif de démontrer la compatibilité entre d’importants événements et des droits sociaux élevés. Les athlètes se préparent également, avec Clarisse Agbégnénou qui est en phase finale de ses préparatifs pour les Jeux. L’itinéraire du marathon a été modifié, affectant les routines d’entrainement des athlètes.

Alors que les JO de Paris 2024 approchent, Léon Marchand, le « roi de la natation », est prêt à participer. Un tournoi de tir à l’arc simulé est organisé pour améliorer les performances des athlètes français. On se demande si la France pourra vraiment exceller dans le tableau des médailles.

Lucille Gicquel, joueuse de volleyball, est une pionnière olympique dans une famille de champions. Anastasiia Kirpichnikova, nageuse russe qui représente maintenant le drapeau français, doit affronter les problèmes géopolitiques. Simone Biles envisage sa participation à Paris 2024, malgré ses inquiétudes sur son âge et les enjeux.

La question de la participation des athlètes russes et biélorusses à ces Jeux reste ouverte, replaçant la Russie et le CIO au centre des conflits internationaux sportifs. Tous les éléments semblent réunis pour revivre un nouvel épisode historique de boycott des Jeux Olympiques.

Le président du CIO, Thomas Bach, déclare que l’hostilité du gouvernement russe s’intensifie quotidiennement contre le Comité, les Jeux et lui-même.
– Répartition des billets
Le gouvernement fait face à des difficultés pour attribuer ses tickets gratuits aux personnes handicapées.
– Finances
Le Comité d’organisation affirme avoir sécurisé plus de 90% de leurs revenus budgétaires.
Tony Estanguet confirme l’augmentation des salaires au sein de la direction du Comité d’organisation.
Pour réaliser des économies, les organisateurs des Jeux font appel aux collectivités partenaires.
– Investigations juridiques en cours
Tony Estanguet, le dirigeant des Jeux, est à son tour visé par la justice.
Le PNF cible les « quatre mousquetaires » du Comité d’organisation.
– Passage du flambeau olympique
Certaines communes montrent leur agacement à l’égard des demandes et des coûts associés à l’accueil du passage du flambeau.
– Jeux Paralympiques
Le gouvernement met les bouchées doubles pour pallier les retards d’accessibilité.
– Seine-Saint-Denis et les Jeux
La Courneuve affiche un mélange d’enthousiasme et d’inquiétude concernant la transformation du parc Georges-Valbon.
Le stade du Red Star Rugby à Saint-Ouen est indisponible en raison des Jeux.
Une île, un maire écolo et « la chance » de profiter des Jeux.
– Paris à l’approche des Jeux
Les associations de lutte contre la pauvreté redoutent une « purge sociale » en prévision des Jeux.
Inauguration enthousiasmante pour l’Adidas Arena, la nouvelle structure de la porte de la Chapelle.
– Les Jeux ne concernent pas uniquement Paris et la Seine-Saint-Denis
Marseille mise entièrement sur l’arrivée de la flamme olympique pour susciter de l’intérêt pour les Jeux.

Alors que la fièvre olympique commence à monter en Martinique et en Guadeloupe, Teahupoo en Polynésie se prépare avec fierté à accueillir les Jeux Olympiques de 2024, bien qu’elle craigne les effets du tourisme de masse. Des questions environnementales critiques sont en jeu, notamment la crainte d’une canicule estivale qui pourrait conduire à des conditions écrasantes pour les Jeux. L’un des défis majeurs de Paris 2024 est de réduire de moitié l’empreinte carbone des repas servis pendant les Jeux. Les organisateurs réfléchissent à comment gérer efficacement une potentielle canicule cet été. Des questions sociétales sont également mises en lumière par les Jeux. Loin du glamour des JO, la situation de l’éducation physique et sportive dans un collège de Montreuil est une réalité préoccupante. À l’ère où le sport est considéré comme une cause nationale prioritaire, l’état inquiétant des piscines en France est un autre problème à prendre en compte.

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