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31 mars 2024 19 h 09 min

Malonga avance grandement pour Paris 2024

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Après s’être qualifiée pour les demi-finales du Grand Slam à Antalya (Turquie) le dimanche 31 mars, Madeleine Malonga a exprimé sa joie avec un poing levé. Il était alors évident qu’elle surpasserait sa coéquipière française Audrey Tcheuméo, qui avait participé au Grand Slam à Tbilissi (Géorgie) une semaine auparavant. Toutes deux espèrent se qualifier pour les Jeux olympiques de Paris 2024 dans la catégorie des moins de 78 kilos, une catégorie qui n’a pas encore vu de championne française officiellement désignée. Ce même jour, Malonga, médaillée d’argent à Tokyo en 2021, s’est qualifiée pour la finale où elle a affronté Alina Boehm, deux fois championne d’Europe.

La judoka française de 30 ans, membre de l’Etoile sportive du Blanc-Menil (Seine-Saine-Denis), a montré sa détermination dès son premier match dimanche matin. En immobilisant la Lituanienne Migle Julija Deudenaite, Malonga l’a dominée en seulement 1 minute et 24 secondes. Lors du prochain tour, la combative Malonga a laissé l’athlète russe Antonina Shmeleva sans options (éliminée en 1 min 45 sec pour trois fautes de non-combativité).

Lors du quart de finale décisif dans la lutte à distance avec Tcheumeo, Malonga a rencontré la Portugaise Patricia Sampaio, 24 ans et classée 11e mondiale. Une fois de plus, Malonga, 13e mondiale, a démontré sa force et sa vivacité pour renverser son adversaire. Ippon en 45 secondes.

Finalement, la décision finale reviendra à la fédération française.

Dans la demi-finale, Malonga a vaincu Anna-Maria Wagner, qui est classée troisième mondialement dans la catégorie et a remporté une médaille de bronze aux Jeux Olympiques de Pékin. En finale, elle a affronté une autre allemande, Alina Boehm, qui a été sacrée championne d’Europe en 2022 et 2023. Grâce à une détermination sans faille, la française a dominé le combat. En à peine 42 secondes, elle a maîtrisé son adversaire.

Il n’est pas garanti que Malonga a gagné le droit de représenter la France aux prochains Jeux Olympiques. Cette décision relève de sa fédération. Toutefois, il est clair que Malonga a fait tout ce qui était en son pouvoir pour montrer ses grandes ambitions.