Le Comité d’organisation de Paris 2024 éprouve des difficultés à vendre les 2,8 millions de billets des Jeux paralympiques, avec seulement 900 000 vendus jusqu’ici. De plus, l’Etat peine à attirer l’attention des personnes handicapées et de leurs soignants, pour qui il envisage de donner gratuitement une partie des 400 000 billets qu’il a achetés pour les Jeux olympiques (100 700) et les Jeux paralympiques (298 600). Michel Cadot, délégué interministériel aux Jeux, a exprimé mercredi 27 mars devant le parlement que la situation n’était pas facile et qu’ils n’avaient pas obtenu les résultats escomptés.
Le gouvernement envisage d’accorder 17 400 billets gratuitement aux personnes handicapées et à leurs soignants, en se basant sur les institutions et services médico-sociaux, le mouvement parasportif et les réseaux associatifs. Cette opération appelée « billetterie populaire » coûtera 11 millions d’euros en total.
Tout en assurant l’accessibilité des sites de compétition aux personnes handicapées, Cadot a noté que le problème du transport pourrait survenir. Il a expliqué que le trajet peut être long pour ceux qui vivent loin des sites de compétition qui sont principalement situés en Ile-de-France. Ensuite, il a mentionné qu’ils travaillent à nouveau avec des associations pour résoudre ce problème. De plus, 70 000 jeunes et un peu plus de 40 000 personnes arriveront respectivement en train et en bus pour assister aux jeux.
M. Cadot a confirmé avec assurance que tout se déroule comme prévu pour le public enfant et jeune (de CM1 jusqu’en terminale, ainsi que les jeunes assistés socialement ou bénéficiant d’un programme de soutien pour les vacances), qui représente la cible principale de ce programme de billetterie gratuite (avec 258 800 places réservées pour eux). « Nous devons les attirer, les recevoir, ce dispositif est en cours de finalisation », a déclaré Michel Cadot, en ajoutant : « Nous avons la confirmation que 70 000 [d’entre eux] vont arriver par le train et un peu plus de 40 000 en autocar, principalement depuis la première couronne de la région francilienne, c’est-à-dire du Centre-Val de Loire, de Normandie ou des Hauts-de-France ».
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