En cherchant des moyens de faire des économies pour équilibrer son budget de 4,4 milliards d’euros, le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 (Cojop) sollicite même certains de ses partenaires publics comme la région Ile-de-France et la Ville de Paris pour prendre en charge certaines dépenses. Cependant, la révélation des augmentations de salaire au sein de la direction du comité, effectuées fin 2022, attire l’attention.
La députée Claudia Rouaux du Parti socialiste, qui a été citée dans l’émission « Complément d’enquête » de France 2 diffusée le 28 mars en soirée, relate que ces augmentations, qui touchent une dizaine de dirigeants, ont été approuvées en novembre 2022 par le comité de rémunération de Paris 2024.
« Pour la plupart, c’est entre 7 % et 10 %. Mais il y a des cas d’augmentations de 15 000 euros en un an. Certains ont vu leur salaire augmenter de 32 000 euros. Il y a même une directrice de communication dont le salaire a grimpé de 150 000 à 195 000 euros par an », explique la députée, membre du comité de rémunération depuis septembre 2023.
Elle a confirmé une partie de ces chiffres lors de l’audition de Tony Estanguet, président du Cojop, et de Michel Cadot, délégué interministériel aux Jeux Olympiques et Paralympiques (Dijop), par la commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale, mercredi matin.
« Pourriez-vous clarifier pourquoi le budget salarial pourrait atteindre plus de 100 millions d’euros, sur une dépense totale approximative de 600 millions d’euros ? Comment pouvez-vous justifier les augmentations de salaire étonnantes de cette dernière année, notamment celle de 45 000 euros sur un salaire de base annuel de 155 000 euros ? » a été la question posée.
« Décisions approuvées à l’unanimité lors du conseil d’administration »
Tony Estanguet a répondu en disant que les salaires du conseil d’administration n’ont pas été augmentés. Cependant, il a révélé que des augmentations ont effectivement été accordées à des « cas exceptionnels » après avoir découvert une disparité salariale dans certains cas. Il a notamment évoqué des ajustements pour faciliter l’égalité de rémunération entre hommes et femmes.
« Nous surveillons étroitement cette situation », a déclaré M. Estanguet, s’appuyant sur le comité de rémunération indépendant qui présente directement son rapport au conseil d’administration. Michel Cadot a ajouté que toutes les décisions concernant les rémunérations, notamment pour les cadres supérieurs, étaient approuvées à l’unanimité par le conseil d’administration de Cojop, où l’Etat siège également. Il a confirmé que cela avait été le cas pour les augmentations salariales discutées fin 2022.
M. Estanguet a expliqué que l’augmentation de la masse salariale totale de Paris 2024, maintenant estimée à 584 millions d’euros, est due à la nécessité d’attirer des experts internationaux, à l’expansion de l’organisation et à une inflation élevée qui a nécessité l’augmentation des salaires, surtout les plus bas.
Sur le thème des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, vous pouvez trouver tous nos articles concernant plusieurs domaines :
– Sécurité : La France face à une menace terroriste croissante et variée. Gérald Darmanin a mentionné que 715 individus ont été écartés pour des risques potentiels dont dix sont fichés S. Il y a également la possibilité pour certains agents d’être armés sous certaines conditions, comme l’a mentionné le préfet de police.
– Transports : Les entreprises de l’Ile-de-France se préparent pour les Jeux. Faut-il s’inquiéter de la situation des transports en Ile-de-France ? L’euphorie des promesses de transport pendant les JO 2024 à Paris confrontée à la réalité.
– Travaux de construction : Le village olympique de Paris 2024 s’installe à Seine-Saint-Denis. Une course contre la montre logistique est en cours au village olympique par le Comité d’organisation. Bernard Thibault mentionne que l’objectif pour les Jeux 2024 est de démontrer que les grands événements peuvent coexister avec des droits sociaux élevés.
– Préparation des athlètes : La France a-t-elle vraiment les capacités pour briller au tableau des médailles ? Lucille Gicquel, une joueuse de volley, est une pionnière olympique dans une famille de champions. Anastasiia Kirpichnikova, une nageuse, se trouve dans une situation géopolitique tumultueuse après être passée sous le drapeau français. Les équipes d’athlètes sont un accord bénéfique pour les sportifs et les entreprises.
Nantenin Keïta est en pleine phase de préparation, entre incertitudes et positivité. Vincent Gérard, joueur de handball, se prépare pour son ultime voyage olympique. Les frères Christo et Toma Junior Popov, deux figures talentueuses du badminton, rivalisent pour représenter la France. Ryadh Sallem attribue sa survie à deux reprises au sport. Dorian Coninx, détenteur du titre mondial en triathlon, parcourt des distances considérables pour ne pas être laissé pour compte. Simone Biles se prépare pour Paris 2024, déclarant qu’elle vieillit et a plus à risquer.
Il y a des interrogations sur la participation des athlètes russes et biélorusses. La Russie et le CIO sont de nouveau engagés dans une guerre froide sportive mondiale. Il y a tous les éléments pour revivre un épisode des nombreux boycotts olympiques. Thomas Bach, le président du CIO, a indiqué que l’hostilité du gouvernement russe s’accroît à l’égard du Comité, des Jeux et de lui-même.
La billetterie des Jeux Olympiques et Paralympiques représente un défi. Dans une tentative de réaliser des économies, les organisateurs des Jeux recherchent le soutien des collectivités partenaires. Tony Estanguet, le directeur des Jeux, fait face à une enquête judiciaire. Les « quatre mousquetaires » du comité d’organisation sont également examinés par le PNF.
Certaines villes sont agacées par les exigences et les coûts associés à l’accueil du relais de la flamme olympique. Le gouvernement s’efforce de rattraper les retards en matière d’accessibilité pour les Jeux Paralympiques.
La Seine-Saint-Denis aborde avec impatience et préoccupation la transformation du parc Georges-Valbon pour les Jeux.
Le Red Star Rugby de Saint-Ouen est contraint de quitter son stade en raison des Jeux Olympiques. Alors que Paris se prépare pour les jeux, les groupes de défense des personnes en situation de pauvreté s’inquiètent qu’un « nettoyage social » puisse suivre. Pendant ce temps, l’Adidas Arena, un nouvel établissement situé à la porte de la Chapelle, a été enthousiasmé à son ouverture.
Cependant, l’impact des Jeux ne se limite pas seulement à Paris et à la Seine-Saint-Denis. En Martinique et en Guadeloupe, l’excitation des Olympiques se fait ressentir, malgré la distance. Pourtant, les athlètes des Antilles sont souvent contraints de s’exiler afin de réussir.
Par ailleurs, certains volontaires de la Meuse oscillent entre « fierté » et « struggles ». En Polynésie, Teahupoo a hâte d’accueillir les Jeux Olympiques 2024 mais craint un afflux de touristes.
Outre ces défis, les Jeux présentent également des enjeux environnementaux. Par exemple, Paris 2024 s’efforce de réduire de moitié l’empreinte carbone des repas servis. De plus, la question de savoir comment les organisateurs des Jeux Olympiques feront face à une canicule cet été reste en suspens. À cela s’ajoute le fait que Coca-Cola, sponsor des Jeux de Paris 2024, est également une entreprise critique en matière de pollution plastique.
De plus, les Jeux soulignent certains problèmes sociaux. Cela est évident en considérant la réalité des leçons d’EPS dans un collège de Montreuil, loin des paillettes des JO. De même, la situation préoccupante des piscines en France est mise en relief par les Jeux.
Match historique hier soir pour la star du basket US des Los Angeles Lakers, Kobe Bryant : ses 28 points inscrits face à Philadelphie lui permettent de dépasser Shaquille O'Neal au classement des meilleurs marqueurs de l'histoire de la NBA.