Un palmarès hors du commun Il est curieux de voir que l’actuel entraîneur du Real de Madrid, éternel rival des Blaugranas barcelonais a connu ses premières armes en Catalogne.
En effet, après avoir était traducteur puis entraîneur adjoint de Bobby Robson lors de son arrivée à Porto, Mourinho le suit lorsque celui-ci s’engage avec Barcelone.
Il continuera sa carrière d’entraîneur adjoint du FC Barcelone sous les ordres de Van Gaal.
Après sa période barcelonaise et quelques clubs portugais, il retourne à Porto en 2002.
En 2003, il mène le club à un triplé, gagnant le championnat, la coupe du Portugal et la coupe de l’UEFA.
En 2004, il gagne encore le championnat, mais aussi la ligue des champions battant sèchement l’AS Monaco 3-0 en finale.
L’année d’après, il s’envole pour Chelsea.
Son bilan avec les Blues : 2 championnats et 3 coupes d’Angleterre, mieux que tous ses prédécesseurs réunis.
En 2008, il rejoint l’Inter de Milan.
Là encore, il triomphe : 2 scudettos (championnats) remportés et surtout une ligue des champions en 2010.
Depuis août 2010, il a rejoint « la maison blanche » : le Real Madrid.
Il a déjà battu le record du nombre de points possible en onze journées avec 29 points marqués, le précédent record étant tenu par Guardiola, entraîneur du FC Barcelone en 2009.
José Mourhino détient le record d’invincibilité à domicile avec plus de 140 matchs sans défaites, soit plus de 8ans de réussite.
Un provocateur incontrôlable Les frasques de Mourhino jalonnent son parcours professionnel.
En 2004, Baia, gardien de but de Porto échange son maillot avec un milieu de terrain de Lisbonne, Mourinho prend le maillot et le déchire.
En 2004, à son arrivée à Chelsea, il s’autoproclame « Special One » lors de sa première conférence de presse.
En 2005, Mourhino traite Wenger de voyeur.
Pour conclure, Mourinho est définitivement un spécimen rare dans le football, arrogant et prétentieux, il ne respecte rien ni personne.
Il n’empêche que son palmarès parle pour lui.