Cependant, tous n’ont pas connu la même réussite qu’un Tony Parker ( trois fois champion NBA ou d’un Joachim Noah qui pour sa deuxième année avec les Bulls a figuré parmi les meilleurs rebondeurs de la saison.
Certains ont su tirer leur épingle du jeu ( Boris Diaw, Rodrigues Beaubois ), pour d’autres, l’adaptation au style de jeu de la ligue nord-américaine a été plus difficile.
Ainsi, nous avons assisté l’année précédente au retour de Mickael Gelabale dans notre championnat national, lassé qu’il était de cirer le banc de sa franchise.
Pourquoi les tricolores ont rencontré aux States des fortunes aussi diverses ? C’est surement par ce que ce sport n’est pas tout à fait le même sur le vieux continent et outre-atlantique.
Le physique Ce qui a le plus choqué nos » petits frenchy » lorsque ils ont débarqué sur le nouveau monde, c’est la masse de travail physique qui leur a été imposé durant les camps d’été.
Les heures passées sur les bancs de musculation tendraient à prouver qu’en NBA, l’explosivité et la rapidité seraient privilégiées à la technique et au sens tactique chez un joueur.
Les règles Rares sont les sports dont les règles diffèrent d’un continent à un autre.
Pourtant, même si l’on tend vers une uniformisation le basketball fait partie de ceux-là.
À titre d’exemple, citons deux différences flagrantes : Selon les règles FIBA, un match se décompose en 4*10 minutes alors qu’en NBA, un quart-temps dure 12 minutes.
En France, la ligne des trois points est tracée à 6,75 mètres du cercle, pour 7,23 mètres aux États-Unis.
Les budgets À l’heure du sport-business, les meilleurs joueurs jouent dans les clubs les plus riches.
En Europe, nous avons les équipes de football les plus compétitives de la planète ( Manchester, Barcelone ),aux U.
S, à l’instar du soccer se sont les franchises NBA qui s’avèrent être un véritable Eldorado.
Aujourd’hui, le lock-out menace le bon déroulement de la saison NBA à venir et nombre d’expatriés sont engagés à revenir jouer en Europe si une solution n’était pas trouvée.
Peut-être serait-ce alors un grand pas pour l’uniformisation tant prônée ?
Alors que le championnat de MLS est terminée pour Thierry Henry et les Red Bulls de New York le joueur de 34 ans devrait profiter de l'inter saison pour prendre du repos.