La gloire puis l’échec Lorsque Bordeaux devient champion de France en 2009, tous les experts du ballon rond s’accordent à dire que Gourcuff est un rouage essentiel du dispositif bordelais, autant que l’est Chamakh.
Pourtant, leaders avant la dernière ligne droite l’an dernier, Bordeaux et Gourcuff s’écroulent complètement, laissant échapper le titre au profit de l’OM.
Le jeune milieu de terrain peine à retrouver son niveau.
Les erreurs techniques se multiplient, il est moins décisif dans le jeu, moins précis sur coup de pied arrêté.
Gourcuff n’est pas mauvais, mais il n’est pas au niveau que l’on attend d’un joueur de cette classe.
Ses premiers pas avec Lyon confirme ses difficultés.
Gourcuff est à l’image de ses coéquipiers : brouillon et surtout inconstant.
Vivement critiqué Naturellement, les critiques fusent à l’encontre de l’international français.
Transparent dans le dispositif lyonnais, Gourcuff continue d’être sélectionné en équipe de France.
Étonnant ? A première vue oui, mais le sélectionneur tricolore, Laurent Blanc, connaît particulièrement bien le joueur puisqu’il l’a mené au titre de champion.
Blanc sait de quoi Gourcuff est capable, persuadé qu’un joueur de talent ne peut pas perdre son jeu en un claquement de doigts.
Souvent titulaire en bleu, Gourcuff ne fait pas l’unanimité, loin de là.
Mais quand on connaît le potentiel du joueur, on peut comprendre une certaine tolérance de la part du sélectionneur.
N’oublions pas que Gourcuff est encore un jeune joueur et plus que quiconque les jeunes joueurs ont besoin d’être soutenus quand il va mal.
En espérant que Yoann Gourcuff retrouve le niveau international, niveau qui ferait un bien fou à l’équipe de France, soyons indulgents !
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