Le métier d’agent de joueur n’est pas toujours aussi beau et rose que le grand public peut le penser; costume, berline de luxe, voyage… les gens ne voient que cette image-là qui, pourtant, est loin d’être toujours la réalité.
Il y en a qui, bien sûr, gagnent bien leur vie, mais tous ne roulent pas sur l’or, et doivent parfois combiner cet emploi avec une autre activité professionnelle.
Mais que gagne réellement un manager de joueur ? La plupart du temps, ils sont payés selon un pourcentage du salaire brut annuel du joueur; très rarement, ils touchent une commission sur un transfert.
Le revenu dépendra donc du club dans lequel le manager place son poulain; c’est pourquoi il arrive qu’on rencontre des managers peu scrupuleux qui ne pensent qu’à leur porte-feuille, et non à l’avenir et aux biens du joueur.
Voilà pourquoi un agent n’a pas un ou deux joueurs dans ses bagages, mais bien souvent beaucoup plus, afin de pouvoir subvenir à ses moyens.
La plupart du temps, ils essayent de dénicher l’oiseau rare dès le plus jeune âge, pour l’accompagner sur le long terme, et tenter de décrocher un très gros contrat.
La profession d’agent de joueur est loin d’être un paradis; c’est plutôt l’enfer pour beaucoup, où les règles éthiques ne comptent pas, mais seulement l’argent.
Mais à côté de cela, il y a toute la dimension humaine qui, elle, n’a pas de prix, et permet indéniablement un enrichissement de la personne.
Eric Gerets serait pressenti pour succéder à George Leekens qui vient de quitter l'équipe nationale de Belgique.