Difficile victoire, mais record battu Le petit monde du sumo est en effervescence suite à la victoire, mercredi, de l’Ozeki (2e rang élevé) Kaio, qui égalait ainsi le total du grand Yokozuna (rang le plus élevé) Chionofuji, symbole du sumo des années 80-90 au Japon.
1045 étant donc le nombre magique à atteindre, il fut dépassé le jour suivant, avec une belle prise Yorikiri face au valeureux Toyonoshima, propulsant ainsi Kaio au sommet de la gloire.
A bientôt 39 ans, un record dans ce monde difficile de lutteurs, le rikishi (lutteur) originaire de Fukuoka (île de Kiyushu, sud du Japon) entre dans les livres d’histoire de cette activité qui représente plus qu’un simple sport.
Ce résultat positif aura en tous cas pour conséquence de venir éclaircir l’horizon d’un sumo tourmenté par différents scandales.
Des bagarres de rikishis enivrés au soupçon de combats truqués, en passant par les paris clandestins et quelques trafics de drogue, le sumo avait perdu de son intérêt et de son audience.
La chaîne de télévision publique NHK (sponsor depuis la fin de la guerre) avait même apposé un veto aux retransmissions des tournois, jusqu’à ce qu’un grand ménage se fasse au sein de l’association japonaise de sumo.
Cela fut fait, et personne ne regrettera la sévérité des différentes mesures prises à l’encontre des perturbateurs.
Désormais, quelque soit son avenir proche, avec une retraite annoncée, le sympathique Kaio pourra être satisfait d’avoir mené une vie active durant vingt-trois années de labeur, et restera longtemps dans les mémoires des supporteurs jeunes et moins jeunes.
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