Historique et personnalités Cet art a été mis au point au XVIIe siècle en Chine, par une femme du nom de Yim Wing Chun, qui l’a conçu et développé.
Son principe s’appuyait sur le système de combat au corps à corps.
Au fil des siècles, la transmission s’étendait, et le Wing Chun gagnait de l’ampleur dans les régions du Sud du pays, et plusieurs grands maîtres se sont ainsi spécialisés dans cet art martial aux XIXe et XXe siècle.
En commençant par Leung Jan, grand artiste pratiquant du Wing Chun, il eut pour disciple Chan Wah-Chun, qui enseignera à son tour à Yip Man.
Ce dernier devint, dans les années 1950-60, une icône, un maître dont la notoriété fut une des plus importantes du fait qu’il propagea et généralisa le Wing Chun à travers Foshan, sa ville natale, pour s’étendre ensuite à travers le monde.
Un nombre considérable d’élèves étudieront son art, et même que Bruce Lee, encore jeune à l’époque, deviendra l’un de ses principaux disciples en 1954, et apprendra les bases du Wing Chun.
Le style L’entraînement au Wing Chun se base tout d’abord sur des exercices de méditations visant à perfectionner la vigilance, l’équilibre et la force intérieure.
L’ensemble des techniques se classifie dans plusieurs formes, dont la maîtrise du style à main nue, le maniement des armes, et l’entraînement au mannequin de bois.
Le mannequin de bois est un instrument constitué d’un poteau vertical, enfoncé dans le sol, et disposant de trois barres et d’une jambe.
Ce matériel, conçu pour l’apprentissage, est très soutenu par les pratiquants, et est très bénéfique pour s’instruire aux bases, fortifier les membres du corps, et développer sa précision et ses réflexes.
Dans le cadre du combat rapproché, les techniques des bras et des jambes sont très efficaces, et les différents styles de mouvements servent d’attaques et de défenses : contrôler et parer les coups de l’adversaire, frapper et contre-attaquer.
En terme de base, la vitesse et la masse corporelle sont très utilisées dans le système d’attaque.