Selon les informations du Point, des rencontres du club de football de Nîmes (Ligue 2) auraient été truquées la saison dernière. L’équipe gardoise aurait ainsi assurée plus facilement son maintien.
D’après l’hebdomadaire français, des interpellations ont eu lieu mardi matin à Nîmes, Angers, Caen et Dijon pour « corruption active et passive dans le cadre de manifestations sportives. » Plusieurs personnes, dont un entraîneur de Ligue 1 et des présidents de Ligue 2, ont été placées en garde à vue. Parmi elles, Jean-François Fortin, le président du Stade Malherbe de Caen, qui évoluait la saison dernière en deuxième division.
En 2013-2014, trois matches du Nîmes Olympique auraient été arrangés pour permettre au club gardois de sauver sa peau en Ligue 2 : Dijon-Nîmes (5-1), Angers-Nîmes (2-3) et Caen-Nîmes (1-1). Finalement, l’écurie nîmoise avait terminé à la 15e place du classement, évitant ainsi une relégation en National (troisième division).
Pour étayer son propos, Le Point évoque « de troublants échanges téléphoniques entre le nouveau président du club, Jean-Marc Conrad, et Serge Kasparian », l’homme d’affaires qui est l’actionnaire majoritaire de Nîmes et le propriétaire du cercle de jeu Cadet, qui aurait conclu « des arrangements financiers avec des dirigeants ou des entraîneurs d’autres équipes pour faire gagner la sienne. »
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