En Ligue Europa, l’Olympique Lyonnais a disputé jeudi soir son seizième de finale aller sur la pelouse du Chernomorets Odessa (0-0), une rencontre qui aurait pu être totalement anodine si celle-ci ne s’était pas disputée en Ukraine.
En proie à des violences entre forces de l’ordre et manifestants ayant coûté la mort de plusieurs dizaines de personnes, le pays tombe dans la guerre civile.
Pourtant, l’UEFA, par le biais de son président Michel Platini, avait décidé de maintenir la rencontre de Ligue Europa entre le Chernomorets Odessa et l’Olympique Lyonnais (0-0), jeudi soir. Pour beaucoup d’observateurs, ce match n’aurait jamais dû se dérouler au regard des événements.
Sur son blog, Pierre Menès s’est ainsi montré très critique à l’égard des instances. Pour le journaliste sportif, les personnes concernées « donnent de grandes leçons d’humanisme et de fair-play et acceptent sans broncher de faire un joueur un match de foot dans un pays où on tire dans la foule. »
Étonné que « ça ne leur pose pas de problème » de maintenir dans ce contexte une rencontre sportive, Pierre Menès ne comprend pas : « Moi, ça me choque. » Le même jour, la partie opposant le Dynamo Kiev au FC Valence avait été délocalisée à Chypre.
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