Michel Platini, le président de l’UEFA, a accordé un entretien au quotidien L’Equipe dans lequel il évoque évidemment le barrage retour de la Coupe du monde 2014 entre la France et l’Ukraine.
Alors que le revers de l’aller à Kiev (2-0) incite à envisager le pire, une absence de la France au Mondial brésilien, l’ancien meneur de jeu des Bleus n’en fait pas une montagne.
« C’est une date parmi tant d’autres, ce n’est pas si grave que ça, concède-t-il. Le football est fait d’émotions, de grands moments, d’autres plus difficiles. Si les autres sont plus forts… Ce n’est pas parce que l’on s’appelle la France qu’on a forcément la meilleure équipe du monde. »
« Ce serait bête pour le peuple français que l’on n’aille pas au Brésil. Mais ce ne serait pas la fin du monde. Il y a des problèmes plus importants », précise le dirigeant tricolore. N’empêche qu’une désillusion de la sorte enfoncerait encore un peu plus la situation du football français.
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