Dans une interview au Daily Mail, Lance Armstrong est sorti de son silence, plusieurs mois après ses aveux de dopage. Le Texan s’en prend sans détour à l’Union cycliste internationale (UCI), qui à l’époque de sa gloire connaissait tout de ses pratiques illicites.
Dans le collimateur du champion déchu, Hein Verbruggen. L’ancien président de l’UCI (1991-2005), aujourd’hui membre du comité international olympique (CIO), a facilité la progression de l’ancien septuple vainqueur du Tour de France en restant muet sur son dopage organisé.
« Hein a simplement dit: ‘c’est un gros problème pour moi, un coup de poing pour notre sport un an après l’affaire Festina (en 1998, ndlr) alors il faut que l’on trouve quelque chose’. Alors on a antidaté l’ordonnance », se remémore l’Américain.
« Croire que je protège ces gars après ce qu’ils m’ont fait, c’est ridicule. Je ne vais pas mentir pour les couvrir. Je les déteste. Il m’ont jeté sous le bus. J’en ai fini avec eux », lâche-t-il sans concession à son ancienne soigneuse Emma O’Reilly, qui a obtenu un entretien exclusif de LA.
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