Interrogé par Le Figaro, Frédéric Thiriez s’est exprimé sur la taxe à 75 % souhaitée par le gouvernement pour les revenus supérieurs à 1 million d’euros. Le président de la Ligue de football professionnel a donné aussi son sentiment sur les avantages fiscaux de l’AS Monaco.
En étant domicilié hors du territoire français, le club monégasque s’offre des privilèges que la LFP souhaite lui retirer afin que toutes les équipes de la Ligue 1 se retrouvent dans le même panier. Pour Frédéric Thiriez, « le plafonnement de la taxe est une mauvaise idée » et « bénéficie aux clubs les plus riches. »
Au contraire, « la taxe à 75 % induit 44 millions d’euros de charges fiscales supplémentaires pour les treize clubs français concernés », une pression que « seul le PSG peut supporter. »
« Paradoxe de l’histoire, Monaco n’y est même pas soumis. C’est la raison pour laquelle l’AS Monaco doit se mettre en conformité avec la fiscalité française », précise le patron du football français. Pas sûr que Dmitri Rybolovlev, l’homme d’affaires russe à la tête de l’ASM, soit de cet avis.
Fort d'un budget de 200 millions d'euros, le club de la capitale devrait voir débarquer de nombreux grands joueurs cet été.
Match historique hier soir pour la star du basket US des Los Angeles Lakers, Kobe Bryant : ses 28 points inscrits face à Philadelphie lui permettent de dépasser Shaquille O'Neal au classement des meilleurs marqueurs de l'histoire de la NBA.
Le milieu de terrain sochalien, actuellement avec l'équipe de France pour disputer l'Euro, se serait mis d'accord avec le club du LOSC pour la saison prochaine.
Voir les commentaires
Sur le papier, il n'y a pas de raison que Monaco ne soit pas soumis aux mêmes droits et devoirs que les autres club français. Pourtant deux choses me font dire que l'affaire est plus complexe qu'elle n'y parait :
1. N'importe quel club pourrait intégrer le championnat de France : il n'y a aucun critère géographique, de nationalité ou autre dans le règlement. Ainsi un club italien pourrait très bien intégrer le championnat de France à supposer qu'il gravisse tous les échelons depuis le niveau amateur jusqu'au sommet.
2. Il n'est pas "juste" de revenir sur des privilèges fiscaux déterminés auparavant. Prenez l'exemple des droits de succession et en particulier de la taxation des assurances vies. Si tout d'un coup celles-ci deviennent imposables au même titre que les autres produits financiers, tout leur intérêt serait alors réduit à néant et il est probable que de nombreux contribuables aurait effectués un placement différent. Cela contribuerait à déstabiliser économiquement le pays puisque les investisseurs n'aurait plus aucune visibilité et n'aurait confiance à investir dans le pays à cause de la crainte d'un changement réglementaire ou fiscal.