Si le rapport sénatorial sur la lutte contre le dopage a permis de mettre en lumière les pratiques dopantes de nombreux coureurs cyclistes, lors des Tours de France 1998 et 1999, le cyclisme n’est pas la discipline où sont décelés le plus contrôles anormaux, positifs ou au moins douteux.
Selon l’Agence de lutte contre le dopage (AFLD), le cyclisme n’occupe que la sixième place des sports ayant fait l’objet en 2012 d’analyses anormales. L’année dernière, cela ne représentait ainsi que 1,82 % de l’ensemble des contrôles suspects.
Bien loin du rugby et de ses 3,91 %, alors que le football (2,74 %), l’athlétisme (2,41 %), le triathlon (2,31 %) et le basketball (2,03 %) devancent également les rois de la pédale. En revanche, les contrôles anormaux furent moins présents dans le handball (1,11 %) et dans la natation (0,96 %).
Malgré tout, et c’est aussi pour cela que le cyclisme se retrouve si souvent sous le feu des projecteurs, ce sport a été le plus contrôlé en 2012, toujours d’après l’AFLD. Sur 5 809 échantillons urinaires effectués, 31 % provenaient des coureurs du peloton.
A la deuxième place, on retrouve l’athlétisme (20 %). Suivent le rugby (10 %), le football (9 %) et le handball (8 %), alors que de nombreuses autres disciplines sportives culminent à 21 %, que ce soit le tennis ou la natation par exemple.
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