Les Internationaux de France de Roland-Garros se referment dimanche avec la finale messieurs entre les Espagnols Rafael Nadal et David Ferrer. En cas de succès, le Majorquin décrochera sa huitième couronne à Paris, alors que son compatriote rêve d’inscrire son nom au palmarès d’un tournoi du Grand Chelem.
Ferrer, un parcours impressionnant. Six victoires, 18 sets remportés et zéro de perdu. Depuis le début de la quinzaine, David Ferrer n’a laissé que des miettes à ses adversaires, si bien qu’il est le dernier joueur du tournoi à ne pas avoir concédé la moindre manche. De Marinko Matosevic à Jo-Wilfried Tsonga, en passant par Albert Montanes, Feliciano Lopez, Kevin Anderson et Tommy Robredo, le Valencian s’est montré intraitable pour ses adversaires. En revanche, Rafael Nadal a connu un parcours fait d’embûches, notamment lors de ses deux premiers tours contre Daniel Brands et Martin Klizan, contre qui il a perdu le premier set. Sans oublier cette formidable passe d’armes en demi-finales face à Novak Djokovic, avec un succès acquis 9/7 dans la cinquième manche.
Le grand 8 pour Nadal ? Qualifié pour la huitième finale de sa carrière à Roland-Garros, Rafael Nadal va tenter de décrocher son huitième titre sur la terre battue parisienne, après 2005, 2006, 2007, 2008, 2010, 2011 et 2012. Pour rappel, le n°4 mondial n’a perdu qu’une seule fois dans son tournoi fétiche, en 2009 contre Robin Söderling. Pour David Ferrer, présent pour la première fois en finale d’un Grand Chelem après cinq tentatives infructueuses, il s’agit pour lui de réussir un exploit pour inscrire son nom sur la Coupe des Mousquetaires et décrocher, à 31 ans, un premier Majeur.
Un avantage psychologique évident. C’est la 24e fois que les deux joueurs s’affrontent sur le circuit, et le bilan tourne largement en faveur de Rafael Nadal, qui mène 19 victoires à 4. C’est dire la tâche qui attend David Ferrer, qui n’a plus battu son compatriote sur terre battue depuis un quart de finale à Stuttgart… en 2004. A Roland-Garros, le challenger du jour garde un mauvais souvenir de sa double confrontation, en 2005 mais surtout l’année dernière en demi-finales, où il n’avait pas existé (6/2, 6/2, 6/1). En 2013, les deux hommes ont disputé trois matches, tous remportés par « Rafa » : en finale d’Acapulco et en quarts de finale des Masters 1000 de Madrid et Rome.
La quatrième finale 100 % espagnol. Voir deux joueurs espagnols en finale de Roland-Garros, ce n’est pas une première. En 1994, Sergi Bruguera avait dominé Alberto Berasategui. Quatre ans plus tard, Carlos Moya s’était imposé face à Alex Corretja. Enfin, Albert Costa avait pris le meilleur sur Juan Carlos Ferrero en 2002. Toutes nations confondues, depuis le début de l’ère Open en 1968, c’est la huitième fois que deux joueurs d’un même pays se retrouvent pour la victoire finale sur le court Philippe-Chatrier.
La finale messieurs de Roland-Garros est à suivre en direct sur France 2 à partir de 14h15
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