C’est fini pour Jo-Wilfried Tsonga. En demi-finales du tournoi de Roland-Garros, le n°1 tricolore s’est incliné ce vendredi en trois manches face à l’Espagnol David Ferrer (6/1, 7/6, 6/2). Dans deux jours, il retrouvera son compatriote Rafael Nadal, tombeur plus tôt de Novak Djokovic.
Et le rêve de voir un Français succéder à Yannick Noah s’est effondré. 30 ans après le dernier succès d’un joueur tricolore à Roland-Garros, Jo-Wilfried Tsonga a échoué au stade des demi-finales contre l’Espagnol David Ferrer (6/1, 7/6, 6/2), vainqueur logique d’une rencontre à sens unique conclue en 2h04.
Mené rapidement 5 jeux à 0 dans le premier set, perdu 6-1, le Manceau se détache au début de la seconde manche (3-0), mais son manque de sensations l’empêche de prendre la mesure de son adversaire, décidé à ne lâcher aucun point. En dépit d’une balle de set à 5-4 en sa faveur, sauvé par un service gagnant de Ferrer, Tsonga n’a jamais semblé en mesure d’inverser la tendance.
Ferrer, première finale en Grand Chelem
Dominé dans le tie-break (7-3), le n°1 tricolore, même dos au mur après la perte du second set, n’a pas été capable de se libérer. Coupable de 56 fautes directes, contre seulement 21 pour l’Espagnol, et en difficulté sur son service (40 % de points gagnés sur sa deuxième balle), le Tricolore n’a été que l’ombre du joueur remarquable au tour précédent face à Roger Federer.
Battu sans aucune contestation possible et sifflé à sa sortie par quelques supporters d’un court Philippe-Chatrier qui a sonné creux tout au long de la partie, Jo-Wilfried Tsonga quitte tête basse un tournoi durant lequel il aura démontré ses qualités sur terre battue. Sauf aujourd’hui. Tout le contraire du Valencian, qualifié à 31 ans pour la première finale de sa carrière en Grand Chelem. Seul joueur à ne pas avoir perdu le moindre set, David Ferrer sait ce qui l’attend : une finale de rêve dimanche face à Rafael Nadal, qu’il n’a plus battu sur terre battue… depuis 2004.
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