Dans un entretien accordé ce jeudi au quotidien Le Parisien, Sébastien Chabal s’est dit stupéfait par le rythme imposé pour les joueurs de rugby.
Si Sébastien Chabal n’est plus en équipe de France, le troisième ligne tricolore, qui évolue aujourd’hui à Lyon, en Pro D2, a évoqué le Tournoi des VI nations des Bleus, conclu samedi dernier par une victoire contre l’Ecosse mais bouclé à la dernière place. Pour l’ancien joueur du Racing-Métro 92, les prestations décevantes des hommes de Philippe Saint-André peuvent s’expliquer en partie par un calendrier qu’il juge difficile à encaisser pour le rugby français.
« Les joueurs ont des rythmes effrénés. Fred Michalak a joué 46 matches en un an. Un international, aujourd’hui, il n’y a que la blessure qui l’arrête. Il faut que le rugby français se pose des questions, a-t-il indiqué ce jeudi pour Le Parisien. Nous, les joueurs, plus personne ne nous écoute. On est sur le marché du rugby. On est du bétail. » Pour aller encore plus loin dans ses propos, Sébastien Chabal dénonce un système ne permettant plus aux joueurs de s’exprimer : « Mon grand-père était maquignon. Quand une bête était malade, il la virait et en mettait une en pleine santé. Aujourd’hui, si on n’est plus performants, les clubs ne nous gardent pas et prennent quelqu’un d’autre. »
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