Depuis la conclusion d’une étude de l’agence de marketing sportif Kantar Sport, on sait que David Beckham est plus présent dans les médias que Zlatan Ibrahimovic. Un constat expliqué par un expert.
Si sur la question de la présence sur un terrain de football, le match tourne largement en faveur de Zlatan Ibrahimovic, le résultat est tout autre dans la sphère médiatique. Plus d’articles et de reportages, à la radio ou à la télévision, le milieu de terrain anglais écrase la concurrence dans de domaine et sur ce point, le buteur suédois doit se contenter d’un rôle d’outsider qui ne l’empêche pas de briller, avec 24 buts inscrits en championnat.
« Le good et le bad cop »
Questionné sur RMC sur la médiatisation exceptionnelle du Spice Boy, Philippe Bailly, président de NPA Conseil, un cabinet spécialisé dans les médias, pense que son arrivée en France est un vrai plus pour le football tricolore. « C’est quasiment la première fois qu’on voit un tel engouement médiatique pour un sportif. On a déjà eu quelques stars françaises, mais on les a vues grandir, donc on s’y est habitué. Là, on a vu arriver un géant médiatique. Il est beau, sympathique et ne dit jamais un mot plus haut que l’autre. On peut vraiment construire une histoire autour de lui. »
Mais pourquoi Zlatan Ibrahimovic, pourtant plus décisif, ne parvient-il pas à concurrencer son coéquipier ? « Zlatan est un très bon joueur, donc il a un vrai impact auprès des fans de football. Mais ce n’est pas une star. Il ne passe pas les barrières de la presse people. Il est moins beau que Beckham, un peu plus violent et pas forcément aimable sur le terrain. » En revanche, pour Bailly, la différence du profil entre les deux joueurs, le premier à son aise sur le terrain, l’autre en dehors, offre au club parisien une complémentarité lui permettant de l’emporter sur tous les fronts : « Pour entretenir le jeu médiatique, le PSG a peut-être intérêt à miser sur ce couple avec le good cop et le bad cop. »
Zlatan a quand même était ultra présent dans les médias sur l’année 2012. Mais le cas Beckham est difficle à comparer; car il s’agit d’une marque à lui tout seul. Mais si le PSG ne le fait pas jouer je ne suis pas sur que les retombées restent aussi élevée pour lui