Déchu de ses sept victoires sur le Tour de France, Lance Armstrong ne souhaite pas collaborer avec l’Usada, l’agence américaine antidopage qui a fait tomber le mythe.
Au mois de janvier, dans un long entretien accordé à la célèbre présentatrice Opray Winfrey, l’ancienne star du peloton avait reconnu sans le moindre détour s’être dopée au cours de sa carrière, notamment lors de ses sept titres sur la grande boucle, entre 1999 et 2005. Aujourd’hui, alors que le Texan est suspendu à vie et s’est vu retirer tous ses succès du mois de juillet, l’Usada, l’agence américaine antidopage, a ouvert la porte à une collaboration avec Lance Armstrong, afin d’en savoir plus sur ses méthodes. Sauf que ce dernier n’a pas l’intention de se dévoiler plus que cela.
Selon Tim Herman, l’avocat de l’ex-cycliste, Lance Armstrong ne souhaite pas entrer en contact avec l’Usada, une perspective qui met sans doute un terme à l’éventualité d’une collaboration et la possibilité d’une réduction de peine. Dans un communiqué, Travis Tygart, le président de l’agence américaine antidopage, a réagi sur le choix du principal concerné. « Ces dernières semaines, on nous avait laissé croire qu’il voulait aider l’Usada, mais il était inquiet des possibles répercussions criminelles. Aujourd’hui, nous apprenons que M. Armstrong choisit de ne pas coopérer. Nous continuons notre enquête sans. »
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