A quatre jours de l’affiche de la Ligue 1 entre le Paris Saint-Germain et l’Olympique de Marseille, les entretiens se multiplient dans les deux camps. Du côté phocéen, c’est en grande partie la perspective de défier David Beckham qui fait jaser.
Ce Clasico ne se résumera sans doute pas à la seule performance du Spice Boy, qui pourrait profiter de ce match au Parc des Princes pour disputer ses premières minutes avec le maillot parisien, mais la présence du milieu de terrain anglais ne laisse pas insensible, notamment dans le camp de l’OM. Attendu depuis plusieurs semaines, le footballeur de 37 ans a de grandes chances de se lancer dans l’aventure du championnat de France. Mais cette perspective n’est pas là pour effrayer l’effectif marseillais, qui ne voit pas en lui un énorme danger, à l’image de son compatriote Joey Barton. « Beckham est une grande star hors du terrain mais sur le terrain, pour être honnête, ce n’est pas une grande inquiétude, a-t-il indiqué sur le site officiel du club. Il fait beaucoup moins peur que quand il jouait en Premier League. Ce serait naïf de se concentrer sur David Beckham. »
Pour André Ayew, bien plus jeune que Barton, cette rencontre peut être l’occasion de se mesurer à un footballeur qui a éclairé sa jeunesse. Mais le joueur ghanéen n’a pas l’air plus enthousiaste que ça. « Quand j’étais petit, je le regardais à la télé, je l’ai vu faire de très belles choses et gagner de grands trophées, mais ce n’est pas mon idole, avoue-t-il. Ce n’était pas un rêve de jouer contre lui. Avoir cette opportunité, c’est bien, mais ce n’était pas quelque chose que j’avais en tête. » En revanche, il avoue sa proximité avec la star anglaise sur un autre point, qui n’est pas pour rehausser le talent du footballeur sur le terrain : « J’aime la mode, c’est plus dans ce domaine que je l’apprécie. » Enfin, le défenseur Jérémy Morel, interrogé par La Provence, ne conteste pas le fait que David Beckham, c’est avant tout du marketing. « Il a été un grand joueur, c’est sûr. Mais là, c’est plus de la communication. » Dimanche prochain, le néo-parisien aura l’occasion de faire taire ses détracteurs.