Alors que le club de la capitale, déjà qualifié pour les huitièmes de finale, reçoit ce mardi Porto, la question de sa présence sur la scène européenne la saison prochaine commence à être évoquée.
Actuellement quatrième de la Ligue 1, à cinq points de Lyon, à trois longueurs de Marseille et à égalité avec Saint-Étienne, le PSG vit des semaines compliquées. Éliminée de la Coupe de la Ligue, la formation parisienne vient de subir à Nice (2-1) une défaite préoccupante. À l’heure de retrouver l’Europe avec la réception du FC Porto, l’équipe de Carlo Ancelotti, de plus en plus sur la sellette, est dos au mur. Car en dépit de moyens astronomiques et de la présence dans son effectif de stars internationales, le PSG est jusqu’à présent très loin d’écraser la concurrence. Financièrement, il joue même déjà une grande partie de sa saison. Si aujourd’hui, sa présence pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions est certaine, le doute est permis pour la prochaine édition.
Selon une étude réalisée par Le Parisien, Paris n’aurait pas d’autre choix que de terminer aux deux premières places du championnat en mai prochain, au pire à la troisième pour jouer un barrage. Sportivement, le PSG ne peut pas se permettre de manquer la C1 et de se contenter de la Ligue Europa. Financièrement, le problème est le même. Si l’on en croit le quotidien national, le club de la capitale pourrait ainsi perdre entre 30 et 55 millions d’euros en cas de non-qualification pour la Ligue des champions 2013-2014. S’il dispose de fonds suffisants depuis l’arrivée des Qataris, le PSG risque de ne pas se remettre d’une telle déconvenue. À tous les niveaux.
Si Paris a largement le temps pour inverser la tendance, il est évident qu’en l’absence de Coupe d’Europe, il lui sera impossible de convaincre footballeurs et entraîneurs l’été prochain. Comment inciter Cristiano Ronaldo à faire l’effort nécessaire sachant qu’il n’y a pas de Ligue des champions ? Quel intérêt pour José Mourinho ou Arsène Wenger d’entraîner le club sans cette assurance-vie ? Peut-on même imaginer Thiago Silva et Zlatan Ibrahimovic se contenter de la Ligue Europa ? Pour toutes ces raisons, le PSG va devoir enclencher la seconde pour prouver que la concurrence ne lui fait pas peur et qu’il est bien le club à battre dans l’Hexagone.