En passant de l’AC Milan au PSG, Carlo Ancelotti n’y perd pas au change. En effet, selon l’agence brésilienne Pluriconsultoria, le technicien italien serait le coach le mieux payé de la planète football, devant José Mourinho (Real Madrid) et Fabio Capello (Russie). Si ce classement est à prendre en considération, il diverge néanmoins selon le taux d’imposition de chacun.
Le PSG n’en finit plus de claquer les records financiers. En attendant de savoir si le club de la capitale terminera la saison champion de France, il y a bien un domaine où personne ne peut le concurrencer : le salaire de son entraîneur. Si l’on en croit l’analyse du cabinet d’étude brésilien Pluriconsultoria, aucun technicien dans le monde ne dispose d’un pécule aussi important que celui de Carlo Ancelotti. Après imposition, l’homme de 53 ans toucherait ainsi un salaire annuel de 7,4 millions d’euros, le plaçant sur la première marche du podium devant le Portugais José Mourinho (7,3) et son compatriote Fabio Capello (6,8), le sélectionneur de la Russie.
Derrière, un autre transalpin, Marcelo Lippi, à la tête des Chinois de Guangzhou, disposerait d’un salaire de 5,5 millions d’euros, devant Franck Rijkaard (Arabie Saoudite), Alex Ferguson (Manchester United)… et Arsène Wenger, unique entraîneur français présent dans le top 10 et qui culminerait à 5,1 millions d’euros avec Arsenal. En revanche, tout ce beau monde est en mesure de jouer aux chaises musicales, car le taux d’imposition dans chacun des pays où ils sont en fonction n’est pas le même.
Conséquence, Carlo Ancelotti aurait un salaire brut annuel « moins » élevé que celui de José Mourinho. Pour résumer, ce sont les techniciens présents dans des pays à la faible imposition qui tirent leur épingle du jeu et remontent au classement, la plus belle progression revenant au sélectionneur brésilien du Qatar Paulo Autuori (+7), faisant ainsi son entrée parmi le gratin mondial. Autre bonne opération, celle de l’ancien entraîneur du Barça Franck Rijkaard, qui profiterait d’un taux à 0% en Arabie Saoudite pour passer du 11e au 5e rang. En Russie, Fabio Capello s’en sort également très bien (+4). Pour eux, la crise est une utopie.
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merci les bresiliens