Passation de pouvoir entre Najat Vallaud-Belkacem et Jean-Michel Blanquer, au Ministère de l’Éducation nationale, le mercredi 17 mai 2017 - © Philippe DEVERNAY
Après que les syndicats d’enseignants aient lancé un appel à la grève le 13 janvier, le gouvernement a agi pour calmer l’atmosphère. En effet, le premier ministre annoncé les changements au niveau des protocoles sanitaires anti-covid-19 à l’école.
Le 10 janvier, Jean Castex a révélé sur France 2 l’allègement du protocole sanitaire à l’école. L’ajustement des mesures dans les établissements scolaires est en vue de simplifier la vie des parents, des enseignants et des directeurs d’écoles. Ainsi, trois dispositifs en matière de dépistage du covid-19 ont été annoncés. Les enfants cas contacts utiliseront trois autotests au lieu du test PCR ou antigénique. Dans le cas où un enfant est testé positif, l’établissement ne fermera pas dans l’immédiat. Puis l’enfant pourra revenir en classe quand il fournit à l’école une attestation certifiant un premier autotest négatif. Il est à noter que ces dispositifs anti-covid-19 prendront effet dès le 14 janvier.
Le protocole sanitaire a changé trois fois en une semaine. Ainsi, les syndicats des enseignants ont jugé ces mesures d’incompréhensibles et ont fait appel à la grève. Face à cette situation, l’ajustement du protocole sanitaire à l’école a été effectué. Par ailleurs, Jean-Michel Blanquer reconnait les problèmes qu’il y a pu avec ces consignes. Toutefois, il lance un appel à la sérénité et à l’unité autour de l’école. Le ministre constate également la nervosité et la fatigue des enseignants, et les interpelle à avoir le sang-froid.
En effet, le taux d’incidence du Covid-19 progresse à l’arrivée de la saison du froid.
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