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Un rapport de l’Agence européenne de l’environnement (l’AEE) publié ce lundi fait état de quelque 307.000 décès prématurés provoqués par la pollution dans l’air aux particules fines dans l’Union Européenne en 2019.
Particules fines : une multitude de minuscule particule, dont le diamètre est inférieur à 2,5 micromètres, tueurs invisibles qui provoquent le décès prématurés près de 7 million de personnes dans le monde.
La pollution aux particules fines a provoqué la mort de 346.000 personnes dans l’UE en 2018. Même s’il a diminué de plus de 10% en un an, ce chiffre reste alarmant, selon un rapport de l’AEE publié lundi.
D’après cette étude, Si les 27 pays membres respectaient les nouveaux objectifs de qualité de l’air récemment fixés par l’OMS, plus de la moitié de ces vies pourraient être sauvées.
Parmi les principaux pays de l’UE, la pollution aux particules fines a été responsable, en 2019, de 53 800 décès prématurés en Allemagne, 49 900 en Italie, 29 800 en France et 23 300 en Espagne, selon l’EAA. Avec 39 300 morts, la Pologne est le pays le plus touché relativement à sa population.
Même si la situation s’améliore progressivement, l’AEE avait averti en septembre que la plupart des pays européens étaient encore au-delà des limites, qu’il s’agisse des recommandations européennes ou de celles plus ambitieuses de l’OMS.
Selon cette dernière, la pollution de l’air fait sept millions de morts prématurées par an, un bilan qui la place à des niveaux proches du tabagisme ou de la mauvaise alimentation.
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