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Une étude scientifique a mesuré les effets d’une campagne de vaccination contre le HPV entamée dans les années 2000 en outre-Manche.
Depuis quelques années, les chercheurs ont remarqué que grand nombre des facteurs du développement du cancer du col l’utérus provient du papillomavirus humain (PVH) ou virus du papillome humain (VPH, en anglais human papillomavirus, HPV). Une étude britannique a montré l’efficacité d’un vaccin.
« Notre étude fournit la première preuve directe de l’effet de la vaccination contre le papillomavirus humain (HPV), via le vaccin bivalent Cervarix, sur l’incidence du cancer du col de l’utérus », expliquent les responsables de ces travaux présentés dans le Lancet.
Près des trois quarts des femmes ont été en contact avec un papillomavirus dans leur vie. Bien que la plupart d’entre eux soient repoussés par le système immunitaire, deux sont responsables de 70 % des cancers du col de l’utérus. Le recours au préservatif durant les rapports sexuels demeure la prévention la plus sûre.
Les études entreprises sur les vaccins contre le HPV ont en revanche indiqué qu’ils pouvaient protéger les personnes contre une forte incidence de cancer. Les scientifiques ont constaté une nette diminution des cas de cancer du col de l’utérus chez les femmes ayant bénéficié de la campagne de vaccination britannique, initiée vers la fin des années 2000.
Plusieurs pays ont entamé une campagne de vaccination à deux doses auprès des adolescents avant leur première activité sexuelle pour freiner la propagation de la maladie.
Dans l’Hexagone, le vaccin a été étendu aux garçons. Il est accessible dès l’âge de 11 ans. Cette démarche empêche la transformation des cas en « lésions cancéreuses ».
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