Sujets couverts
L’association L214 a dénoncé les mauvaises pratiques dans un abattoir Bigard. Un élément infiltré du défenseur d’animaux a pu filmer de « graves carences » dans les inspections réalisées par les services vétérinaires du ministère de l’Agriculture.
Thomas Saïdi témoigne ouvertement des pratiques scandaleuses dans un abattoir de Cuiseaux. Il a été recruté en tant qu’agent officiel des services vétérinaires en postulant sur une annonce de l’agence pour l’emploi. Sans véritables qualifications, il se chargeait du « contrôle des carcasses et des abats » et « de l’inspection de l’abattage rituel ». « Il n’y a pas de candidat et en plus les critères de l’embauche sont très légers » déclare-t-il.
Les services vétérinaires officiels de l’abattoir de Bigard en Saône-et-Loire, rattachés au ministère de l’Agriculture, sont chargés de veiller au respect des règles sanitaires et de protection animale. Thomas Saïdi découvre, avec horreurs, entre autres :
Bien sûr, il est strictement illégal de transporter des vaches arrivées à terme de leur gestation pour être abattu.
Interpellé, le ministère de l’Agriculture a ouvert « une enquête approfondie des pratiques de cet abattoir » dès le jeudi 28 octobre. « Une inspection complète de l’établissement » a été effectuée par l’équipe du ministre Julien Denormandie. Les sanctions seront prises en fonction de la gravité des cas. De son côté, l’association a déposé une plainte contre l’État ainsi que Bigard et a lancé une pétition pour demander l’arrêt des pratiques scandaleuses.
Pour l’instant, le groupe Bigard, géant de la viande bovine en France et en Europe, a refusé de répondre aux interviews concernant cette affaire.
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