Cette situation est selon l’ancienne maire de Paris « très révélateur de ce qui se passe en France ».
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La candidate à la présidentielle, Anne Hidalgo, a proposé de supprimer le numerus clausus pour pallier le manque de personnel hospitalier sur le plateau de BFM TV ce jeudi 28 octobre 2021.
Les remarques amères d’Anne Hidalgo
Ce constat a été renforcé par sa visite à Saint-Vallier dans la Drôme. Elle a été touchée par le fait qu’un hôpital va fermer « parce qu’il n’y a pas assez de médecins ». Cette situation est selon l’ancienne maire de Paris « très révélateur de ce qui se passe en France ». Aujourd’hui, les hospitaliers demandent des conditions de travail plus favorable. Avec moins de stress, ils peuvent soigner plus de Français et de Françaises. « L’hôpital public est essentiel ». Et le constat d’Anne Hidalgo et que les professionnels de la santé sont « rincés, épuisés ».
La proposition salutaire de la maire de Paris
La fin du numerus clausus ouvrira un taux accru de recrutement de soignants. « Il faut former 15 000 médecins en France ». Le système limite le nombre d’étudiants qui peuvent poursuivre leurs études de santé. Une sélection très rigoureuse à la fin de la première année a été mise en place pour ne retenir que les meilleurs.
Anne Hidalgo aux côtés des médecins
Il faut rappeler qu’en fait, le numerus clausus a déjà été officiellement écarté de la stratégie d’enseignement à l’université. Cependant, force est de constater qu’il est encore la norme dans les cursus académiques dans le domaine de la santé. Investie aux côtés des médecins, Anne Hidalgo promet de « faire sauter complètement le numerus clausus » pour éviter les épuisements professionnels et les fermetures des hôpitaux et améliorer la santé publique.
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