Covid-19 et vaccin AstraZeneca : le tournant. La France réévalue et décide de l’administrer même aux plus "âgés" jusqu’à 75 ans.
Malgré les critiques reçues, le vaccin de l’entreprise AstraZeneca a maintenant été approuvé en France et sera administré aux personnes âgées de 65 à 75.
Astrazeneca: Les premiers doutes et la décision ultérieure
Il est de notoriété publique que le vaccin d’AstraZeneca ne jouit pas d’une grande renommée, notamment pour le débat selon lequel il ne serait pas complètement efficace sur les personnes âgées et contre les variantes brésilienne et sud-africaine. Cependant, avec le temps et avec les administrations, sa réputation s’améliore constamment, de sorte qu’il a été décidé.
En France, le vaccin peut être administré aux personnes de plus de 50 ans, y compris ceux qui ont entre 65 et 75 ans et qui souffrent d’autres pathologies ou fragilités. Le vaccin peut être fait à l’hôpital, chez le médecin traitant ou – bientôt – à la pharmacie.
Il y a quelques semaines encore, il n’était absolument pas envisagé d’étendre le vaccin AstraZeneca aux « personnes âgées », étant donné les doutes initiaux quant à son efficacité. A cause des retards dans la livraison des doses et des difficultés d’AstraZeneca dans la production du vaccin (elle avait initialement convenu 120 millions de doses, mais elle a ensuite déclaré ne pouvoir en produire que 40 millions). En fait, le vaccin est efficace à 70%, ce qui est un indice très élevé, mais il est diminué si elle est associée à celle de Pfizer/BioNTech, qui a une efficacité de 90%.
Cela signifie que c’est quand même un vaccin valable et efficace dans la plupart des cas, donc il ne faut pas le sous-estimer. Malgré cela, plusieurs pays comme l’Espagne, la Belgique, le Danemark, l’Allemagne, la Suède ont fixé des limites d’âge pour l’administration du vaccin en raison du manque de données suffisantes sur les personnes âgées. Au départ, la France était également opposée à son utilisation chez les personnes de plus de 65 ans.
Tous ces doutes ont conduit l’OMS à réagir et à pousser les États vers une confiance et non un rejet du vaccin d’AstraZeneca, affirmant qu’elle n’était pas en position de le rejeter, étant donné la situation actuelle. À ce stade, le gouvernement français a également fait preuve d’ouverture et, démenti ce qui a été dit précédemment (qui était inefficace), a déclaré qu’il pouvait également être utile pour les personnes de plus de 65 ans. Entre autres, une étude réalisée en Écosse a montré que quatre semaines après l’administration de la première dose, le risque d’hospitalisation a été réduit de 85% avec le vaccin Pfizer/Biontech et de 94% avec celui d’Astrazeneca, par rapport à ceux qui ne sont pas du tout vaccinés.
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