L’autorisation des doses du vaccin Moderna, après celui de BioNTech/Pfizer, « ouvre la voie à une première livraison de doses dès ce lundi, pour un volume de 5160 flacons contenant chacun 10 doses de vaccin, qui s’ajoute aux livraisons hebdomadaires du vaccin Pfizer », a précisé le ministère dans un communiqué.
Ces doses, a souligné le ministre Olivier Véran sur Europe 1, seront « dispatchées » d’ici à mercredi dans les zones où le virus circule le plus, c’est-à-dire à Mulhouse, Colmar, Strasbourg, Reims, Nancy, Metz, Lons-le-Saunier, Besançon, Dijon, Moulins, Nice et Toulon, selon les précisions fournies par son cabinet.
D’ici fin juin, «près de huit millions de doses» du vaccin Moderna doivent être livrées en France, selon le ministère, qui précise que le circuit de distribution de ce nouveau vaccin « aura vocation dans les prochaines semaines à basculer vers le circuit officinal qui maille la France de manière extrêmement fine ».
Le vaccin Moderna a reçu vendredi le feu vert de la Haute autorité de santé (HAS), deux jours après avoir reçu celui de l’Union européenne. Il doit être administré en deux injections – comme le vaccin BioNTech/Pfizer -, espacées d’au moins 28 jours, mais présente moins de contraintes en termes logistiques, puisqu’il doit être stocké à -20 degrés, au lieu de -80.
Alain Fischer, président du conseil d’orientation de la stratégie vaccinale, a déclaré ce vendredi 8 janvier que les premières livraisons de ce vaccin contre le coronavirus se feraient à partir de mi-janvier.
En effet, le taux d’incidence du Covid-19 progresse à l’arrivée de la saison du froid.
Omicron : un nouveau variant « BA.2 » inquiète les scientifiques.