«Dimanche, nous commencerons à vacciner en France. Les plus vulnérables d’entre nous d’abord, après examen médical, information et recueil du consentement. Un démarrage en douceur, soucieux de la sécurité de tous et respectueux de nos engagements éthiques», avait tweeté M. Véran.
La campagne de vaccination française contre le Covid-19 a été lancée dimanche dans deux structures hospitalières pour personnes âgées à Sevran, puis Dijon, où des résidents et soignants ont reçu les premières doses du vaccin.
Les populations non prioritaires ne seront pas vaccinées avant la fin du printemps. Cet avis ouvre la voie à la première autorisation de mise sur le marché dans l’UE et doit couvrir l’ensemble des 27 Etats membres de l’Union européenne.
Des retraités, infirmières, médecins, pensionnaires de maisons de retraite sont parmi les premiers à s’être fait injecter le vaccin de Pfizer-BioNTech dans l’Union européenne, qui a officiellement lancé sa campagne dimanche 27 décembre. Trois pays: l’Allemagne, la Hongrie et la Slovaquie, avaient devancé l’appel samedi 26 décembre.
En France, un troisième confinement n’est pas exclu si la situation épidémique «devait s’aggraver», a averti le ministre de la Santé Olivier Véran au Journal du Dimanche.
Les autorités redoutent l’arrivée d’une troisième vague après les fêtes de fin d’année. La situation est déjà préoccupante dans le «Grand Est, la Bourgogne-Franche-Comté (centre-est) et le département des Alpes-Maritimes (sud-est), à commencer par Nice».
Le célèbre immunologue américain Anthony Fauci a dit redouter dimanche que le pire de la pandémie de Covid-19 aux Etats-Unis reste à venir, à la suite des fêtes de fin d’année.
En effet, le taux d’incidence du Covid-19 progresse à l’arrivée de la saison du froid.
Omicron : un nouveau variant « BA.2 » inquiète les scientifiques.