L'Inserm a annoncé mercredi soir avoir conclu des accords avec trois laboratoires pharmaceutiques qui cherchent des testeurs en France.
L’agence de recherche française, Inserm, a reçu ces dernières semaines les inscriptions de 41 000 volontaires prêts à recevoir les premiers projets de vaccins contre le coronavirus avant leur commercialisation pour en évaluer l’efficacité et la tolérance chez l’être humain. Les résultats de ces tests en France vont venir s’ajouter à ceux déjà obtenus par les industriels ailleurs dans le monde.
La France se prépare aux premiers vaccins
La recherche du vaccin contre le Covid-19 s’est considérablement accélérée ces dernières semaines. Si le projet français, incarné par Sanofi, en est encore à la phase 2 des essais cliniques, d’autres laboratoires ont fait connaître les premiers résultats de la phase 3, la dernière avant la commercialisation.
Pfizer et Moderna paraissent à ce jour les plus avancés : les deux Américains ont communiqué sur une efficacité à 95% de leurs sérums. Concernant les probables effets secondaires, des volontaires aux essais de Pfizer et Moderna ont témoigné en faisant état de fièvre élevée, des courbatures, des maux de tête et de grande fatigue ressentis après avoir été vacciné. Aucun effet secondaire grave n’aurait été identifié.
Les volontaires pour AstraZeneca
Parmi les trois laboratoires ayant conclu un accord avec l’Inserm, il y a AstraZeneca. 1 000 volontaires français vont tester son projet de vaccin. À chaque fois, les volontaires recevront le projet de vaccin ou un placebo. Ils vivront normalement et les chercheurs observeront s’ils sont contaminés par le Covid, s’ils font une forme grave de la maladie et s’ils sont victimes d’effets indésirables.
« Il y a une surveillance immédiate après la vaccination et ensuite on revoit les participants. Et puis, il y a une surveillance plus prolongée qui dure entre un et deux ans, où on demande aux participants de nous informer de tous les évènements qui leur sont arrivés », explique la professeure Odile Launay qui coordonne cette plateforme française de vaccination.
Un troisième essai devrait débuter d’ici un mois, avec en majorité des volontaires de plus de 70 ans. Ils testeront le projet de vaccin de l’Américain Moderna. L’objectif est de savoir si le produit protège les personnes âgées autant que les autres.
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