Une étude rendue publique mi-octobre et menée dans plus d’une trentaine de pays avec le soutien de l’OMS concluait déjà que le remdesivir n’avait pas prouvé de bénéfices en termes de réduction de la mortalité.
Développé par le laboratoire américain Gilead, au départ contre Ebola, le remdesivir était devenu le 3 juillet le premier médicament contre le Covid-19 à recevoir une autorisation de mise sur le marché européen conditionnelle. Mais l’Agence européenne du médicament a indiqué le 2 octobre qu’elle allait étudier des signalements selon lesquels des « problèmes rénaux aigus » pourraient être liés à la prise de remdesivir.
Les experts soulignent « la possibilité d’importants effets secondaires » de ce médicament, de même que « son coût relativement important et ses implications logistiques », puisqu’ « il doit être administré par intraveineuse ».
L’OMS recommande de ne pas administrer de remdesivir aux malades du Covid-19 hospitalisés, car ce médicament antiviral n’évite ni des morts ni des formes graves de la maladie, a-t-elle annoncé vendredi.
Ce vendredi 20 novembre, l’OMS explique, dans un communiqué publié que « Le médicament antiviral remdesivir n’est pas conseillé pour les patients admis à l’hôpital pour le Covid-19, quel que soit le degré de gravité de leur maladie, car il n’y a actuellement pas de preuve qu’il améliore la survie ni qu’il permette d’éviter d’être placé sous ventilation artificielle ».
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