Sanofi, scandale Dépakine : une enquête qu’on avait été ouverte en septembre 2016. En cinquante ans, de 16 600 à 30.400 enfants auraient développé des troubles mentaux et du comportement après avoir été exposés in utero au valproate.
Le laboratoire a déclaré dans un communiqué diffusé lundi soir: “Cette mesure lui permet de faire valoir tous ses moyens de défense et sera l’occasion de démontrer qu’il a respecté son obligation et fait preuve de transparence”.
En septembre 2016, une enquête a été ouverte pour décider s’il y a eu risque de tromperie sur les risques inhérents à l’utilisation du valproate de sodium, un antiépileptique commercialisé par Sanofi sous la marque Dépakine.
Ce médicament, qui donne origine aux milliers de malformations congénitales, est interdit depuis juin 2018 en France.
Entre 2.150 et 4.100 enfants ayant été exposés in utero au valproate et à ses dérivés sur la période 1967-2016 seraient atteints d’au moins une malformation congénitale majeure.
La présidente, Marine Martin, s’est félicitée dans un communiqué de cette mise en examen du laboratoire : “Je suis extrêmement satisfaite de voir la procédure pénale que j’avais initiée en 2016 franchir une étape importante. Sanofi va devoir s’expliquer pour les dizaines de milliers de victimes empoisonnées, dont plus d’une centaine sont mortes”, a-t-elle déclaré.
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