Une étudiante américaine en médecine s’est « amusé » à fabriquer un yaourt 100% naturel avec ses propres sécrétions vaginales.
« Beurk », « dégueulasse », « gerbant », sont évidemment les premiers mots qui nous viennent en tête quand on apprend que Cecilia Westbrook, étudiante américaine en médecine et en santé publique, est parvenue à créer un yaourt parfaitement comestible avec les sécrétions de son vagin.
Partant du fait scientifique que le vagin contient naturellement des lactobacilles, soit les mêmes bactéries que l’on trouve dans certains laits, fromages ou yaourts, la jeune femme a donc décidé de s’atteler à la tâche et de récupérer ses propres sécrétions vaginales pour réaliser un onctueux mets laitier.
Ce type de yaourt n’est d’ailleurs pas tellement différent de ce qui existe sur le marché, car le vagin possède des propriétés probiotiques, des bactéries utiles à notre organisme.
Le yaourt de l’extrême
Si l’on se fie à ce que dit l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), les probiotiques sont des « micro-organismes vivants qui, lorsqu’ils sont ingérés en quantité suffisante (ajoutés comme complément à des produits alimentaires), exercent des effets positifs sur la santé, au-delà des effets nutritionnels traditionnels ». Ces probiotiques sont ainsi recommandés par les médecins pour rétablir l’équilibre intestinal et la flore vaginale.
Cependant, ne vous attendez pas à déguster un tel yaourt demain, car d’une part les risques sanitaires évidents ne permettraient pas une commercialisation, et d’autre part, la production de probiotique est variable d’une femme à l’autre.
L’autre problème de taille est le goût. L’étudiante, qui a mené son expérience scientifique de bout en bout, a expliqué que son yaourt fait-maison avait un goût âpre, parfois aigre, voire piquant selon les sécrétions vaginales utilisées.
Et vous, seriez-vous prêt(e) à déguster un tel yaourt ?
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