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Le choix de la crème solaire est primordial pour passer des vacances tranquilles en toute sécurité. Face à une offre pléthorique, toujours plus de marques, de caractéristiques spécifiques accompagnées de promesses miracles, pas toujours facile donc de s’y retrouver. Voici donc un petit florilège d’informations sur ce qu’il faut savoir au moment du choix de sa protection solaire pour toute la famille.
Les experts ne cessent de le répéter la meilleure protection contre les attaques du soleil sont nos vêtements. Pour les récalcitrants au textile ou bien les zones de peau non couvertes, la crème solaire est indispensable en ces mois d’été.
La première indication communiquée sur les packagings de nos crèmes solaires est le FPS (Facteur de Protection Solaire). Il permet d’évaluer par un indice le niveau de protection de la crème face aux rayons ultraviolets. Il existe deux types de rayons ultraviolets, les UVB, réputés les plus dangereux, ils sont responsables de toutes les brûlures et 90% des cancers de la peau. Le second type d’ultraviolet, appelé UVA, n’est pas sans danger bien au contraire, il réduit la tonicité de la peau détruisant les fibres de collagène et d’élastine dans le derme. Il faut savoir que la législation européenne a légiféré sur le sujet. Si l’indice donné correspond au minimum au niveau de protection contre les UVB, le fabricant a l’obligation de proposer un produit protégeant au minimum d’un tiers de l’indice sur les UVA. Pour une crème solaire indice 30, la protection UVB sera au minimum de 30 mais seulement de 10 contre les UVA. Il est donc important de se renseigner auprès de professionnels pour tout savoir sur sa crème solaire, notamment concernant la protection UVA.
Pour rappel, les facteurs de protection solaire sont classés en quatre catégories : protection faible, FPS de 6 ou 10 ; protection moyenne : FPS de 15, 20 ou 25 ; protection haute : FPS de 30 ou 50 ; très haute protection : FPS de 50+. Le choix de l’indice se fera bien sûr en fonction de votre type de peau et de votre durée d’exposition au soleil. Dernier point, il faut savoir que le niveau de protection n’est pas proportionnel à l’augmentation de l’indice. Un indice 60 ne protège pas deux fois plus qu’un indice 30, les différences sont même assez faibles au-delà de la barre de l’indice 30 (96,67 % des rayons UVB filtrés pour un indice 30, 98% pour un indice 50).
Pour vous aider dans votre choix, le magazine « Que choisir » propose un classement des 19 meilleures crèmes solaires pour passer un été en toute tranquillité.
Nous avons choisi de vous révéler le top 3 de ce classement. Sur la troisième marche du podium, vous retrouverez le lait solaire tolérance optimale 30 de Mixa (prix conseillé 11,95€ les 200ml), une bonne protection contre les UVA et une supérieure à l’indice affiché pour les UVB, seul bémol, la présence de phénoxyéthanol, substance à diminuer au maximum pour les enfants en bas âge.
À la seconde place, c’est Capital Soleil spray 30 de Vichy (prix conseillé : 16€ les 200ml), excellente protection sur les UVB (indice 44, contrairement au 30 annoncé) et une bonne protection UVA. Aucune substance allergène ou indésirable, elle aurait était classée première ex æquo si ce n’est une qualité cosmétique un peu en retrait par rapport au leader de ce classement. Sur la première marche donc, on retrouve l’Anthelios spray application facile 30 de la Roche-Posay (prix conseillé : 19,50€ les 200ml). Une excellente protection, une liste d’ingrédients simple et sans débat possible, une application facile, un parfum agréable, il n’en fallait pas plus pour obtenir la palme de la meilleure crème solaire pour cet été 2013.
Comme pour beaucoup de nos produits du quotidien, la tendance bio s’est aussi emparée des crèmes solaires. Difficile aujourd’hui de dresser un bilan définitif quant à leur caractère plus naturel. Certes, ils sont soumis à des cahiers des charges très stricts, qui empêchent l’utilisation de substances issues de la pétrochimie, mais la forte teneur en allergènes jette quelque peu le trouble sur le qualificatif bio de ces crèmes.
Pour donner un exemple, des produits comme Nivea et Clarins sont ceux qui comptent le plus d’allergènes sur le marché, ils sont au nombre de neuf. En comparaison, le produit bio Bioregena en compte sept, Melvita, Lovea et Bergasol en contiennent quatre.
Outre les allergènes, la question de nanoparticules est aussi sur le grill en ce moment. Certains fabricants (y compris pour les produits bio) réduisent certaines substances comme le dioxyde de titane (responsable de traces blanches sur la peau) en nanoparticules pour réduire leurs effets disgracieux. Cependant, cette réduction pourrait leur permettre de pénétrer certaines barrières biologiques et notre barrière cutanée. Impossible aujourd’hui d’avoir le recul nécessaire pour connaître tous les effets et les conséquences engendrées.
Pour terminer sur le sujet des crèmes solaires, voici un paragraphe qui devrait intéresser un grand nombre de parents. En effet, la protection de nos enfants est quelque chose qui nous préoccupe tous.
La première chose qu’il faut savoir est que la segmentation proposée par les grandes marques, annonçant des produits fabriqués spécifiquement pour les enfants, est purement marketing. La protection est exactement la même que pour les adultes, la FPS faisant foi.
Plus grave, une enquête du magazine « 60 millions de consommateurs » a récemment prouvé que six crèmes sur dix testées avaient révélé des niveaux de protection bien plus bas que ce qui était annoncé. Les bons élèves sont Avène, Mixa Solaire, Vichy et Alga Maris. D’autres marques comme Clarins, Klorane et Mustela annoncent de la très haute protection (FPS +50) alors qu’en réalité les crèmes devraient être qualifiées de haute protection. Pire les références Nivea Baby, Bioregena Soleil et Natessance annoncées haute protection sont en réalité moyenne, voire basse protection.
Pourquoi de tels écarts. Le nerf de la guerre se situe au niveau des filtres solaires. Les industriels ont tendance à utiliser de plus en plus de filtres UV minéraux (cinq références sur les six mises en cause). Ces filtres minéraux permettent de limiter les risques d’allergies, beaucoup plus fort chez les enfants. Le problème est que c’est filtres ne permettent pas d’obtenir des protections à plus de 50. Pour s’en rapprocher, ils utilisent des produits anti-inflammatoires. Ces produits n’ont aucune efficacité sur la protection contre les UV et ne font que retarder l’apparition du coup de soleil sans empêcher la peau de brûler. En retardant l’apparition des rougeurs, ils obtiennent de meilleurs résultats aux tests leur permettant d’obtenir des autorisations pour communiquer comme très haute protection. Une bataille entre les industriels et les organismes indépendants de tests et donc lancée.
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