Après l’épidémie de grippe et de gastroentérite, c’est la varicelle qui fait parler d’elle ce printemps. La maladie a touché 41 cas pour 100.000 habitants, et le réseau Sentinelles a classé l’activité de la maladie au niveau fort dans toute la France. En effet, le bulletin hebdomadaire de l’association publié mercredi 1er mai montre que onze régions françaises seraient particulièrement touchées.
Dans les régions les plus atteintes, on trouve notamment la Picardie (300 malades pour 100.000 habitants), la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur (128 cas), le Centre (115), la Corse (98), le Languedoc-Roussillon (82) et l’Alsace (66). Mais d’autres régions sont également touchées, mais de « de façon modérée » notamment des Midi-Pyrénées, les Rhône-Alpes, la Champagne-Ardenne, la Bretagne et et l’Ile-de-France.
Même si la varicelle est une maladie infantile d’une gravité relative, les complications risquent d’être plus importantes chez les personnes âgées et chez les personnes fragiles si elles en sont atteintes. Cette maladie est d’ailleurs particulièrement contagieuse, car elle se transmet très facilement par voie orale à cause de la toux ou des éternuements.
D’après l’Intitut National de Prévention et d’éducation pour la santé ( INPES ), le vaccin n’est pas viable pour tout le monde et il n’est recommandé que dans certaines cas : par exemple, il est fortement conseillé aux personnes n’ayant jamais eu la varicelle, aux professionnels de santé ou l’entourage des patients avec des défenses immunitaires affaiblies.
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