La fish pédicure est une pratique esthétique en vogue depuis quelques années dans les instituts de beauté, et cette nouveauté s’est répandu dans toute la France, suscitant la curiosité et l’inquiétude.
De plus en plus de curieux se laissent tenter par cette expérience de massage exfoliant et sans douleur où les petits poissons dévorent leurs peaux mortes. Aujourd’hui, l’Agence nationale de sécurité sanitaire ( Anses ) a demandé que cette pratique à visée esthétique soit mieux encadrée car la «fish pedicure» n’est aujourd’hui soumise à aucune règle sanitaire adaptée. En effet, plusieurs centaines d’instituts de beauté seraient équipés de ces grands bacs contenant des Garra rufa – des poissons sans dents, mais très gourmands en squames. D’ailleurs, la fish pédicure a été interdite dans plusieurs États américains et au Canada, mais les risques ont malgré tout assez limités simple infection. Seuls quelques « usagers sensibles », notamment les diabétiques, sont susceptibles d’être exposés.
L’Agence nationale de sécurité sanitaire se demande comment, dans une eau qui ne peut pas être désinfectée, on peut contrôler l’agent pathogène qui peut être introduit par les clients comme par les poissons d’élevage, souvent importés d’Asie du Sud-Est ou d’Europe centrale. L’agence a été saisie par le ministère de la Santé et recommande un contrôle systématique de la qualité de l’eau, mais également la formation des professionnels et surtout la surveillance sanitaire des poissons.
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