Sujets couverts
Le préfet de Martinique a établi jeudi un couvre-feu « de 19 heures à 5 heures jusqu’au retour au calme » pour circonscrire les « violences urbaines nocturnes » survenues depuis lundi, annonce-t-il dans un communiqué.
La Martinique, au même titre que sa voisine la Guadeloupe, traverse une période de mobilisation, suite au refus de répondre à l’obligation de vaccination du personnel de santé. Cette contestation a très vite dégénéré en crise sociale. « Des groupes d’individus ont commis des dégradations et installé des barrages », et « des actes de violence ont eu lieu à l’encontre des forces de sécurité », a souligné le préfet de Martinique, Stanislas Cazelles. Il a ajouté que « 11 personnes » ont été interpellées et « plusieurs armes » saisies.
Pour endiguer ses violences, le préfet de Martinique a décrété un couvre-feu “de 19 h à 5 h jusqu’au retour au calme”.
Stanislas Cazelles « condamne avec la plus grande fermeté ces actes ». « Les forces de sécurité resteront fortement mobilisées pour assurer la protection du territoire et des Martiniquais ».
“Une association d’internes a invoqué mercredi le droit de retrait de ses adhérents pour ‘péril imminent’ et des médecins hospitaliers démissionnent” précise le Huffington post. De nombreux soignants ont posé leurs démissions.
Les autorités locales et nationales cherchent à instaurer une dynamique de dialogue avec les syndicats et les élus des deux îles. La teneur de ces échanges demeure pour l’instant inconnue du grand public.
En effet, le taux d’incidence du Covid-19 progresse à l’arrivée de la saison du froid.
Omicron : un nouveau variant « BA.2 » inquiète les scientifiques.