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D’après une étude présentée le 24 novembre, le phénomène Chemsex se développe de plus en plus en France. La pratique associant la consommation de drogues et rapports sexuels se diffuse et séduit de nombreuses personnes. Sur les 2800 enquêtes, 1200 sont des pratiquants du Chemsex.
Auparavant, le Chemsex était plus présent dans les relations homosexuelles. Désormais, le phénomène atteint tous types de relations. En effet, on a enregistré l’augmentation de la consommation de produits de synthèse et de drogues avant les rapports sexuels. Ceci a pour effet de prolonger l’acte sexuel. À noter que le phénomène Chem sex est apparu vers la fin des années 2000.
Le développement du phénomène Chem sex a été intensifié par la crise sanitaire. En effet, la diffusion des drogues consommées avant les rapports sexuels a connue une majoration depuis le début de la pandémie. D’après l’étude, les pratiquants du Chemsex utilisent notamment des cathinones de synthèse, dont 3MMC, 4MEC, NRG2. Ils optent aussi pour les drogues GHB, GBL, cocaïne, kétamine, Crystal Meth, poppers, MDMA, méthamphétamine.
Face à la dégradation de la situation en France, Paris a créé un comité stratégique sur la prévention lié au Chemsex. Cette organisation lancera une campagne d’information qui démarrera d’ici février 2022.
En effet, le taux d’incidence du Covid-19 progresse à l’arrivée de la saison du froid.
Omicron : un nouveau variant « BA.2 » inquiète les scientifiques.